Automobile – Dans un marché de l’automobile en Algérie marqué par des fluctuations extrêmes, un vent de changement souffle, promettant des véhicules de meilleure qualité à des prix plus accessibles. Cette transformation, portée par l’innovation et une régulation accrue, redéfinit l’expérience d’achat pour le consommateur algérien.
Le secteur automobile algérien, longtemps marqué par des hausses de prix vertigineuses et une période de stagnation, se trouve à l’aube d’une nouvelle ère. Grâce aux efforts concertés du gouvernement et de l’industrie automobile en Algérie, une renaissance s’annonce, avec une promesse de véhicules de meilleure qualité à des prix correspondant davantage au pouvoir d’achat des Algériens.
Le marché, autrefois dominé par l’importation, commence à voir les fruits de la transition vers la fabrication locale. Cette évolution est le résultat d’une stratégie étatique ciblant à la fois la qualité de fabrication et l’ajustement des prix. Avec un nombre croissant de véhicules entrant sur le marché depuis le début de la production nationale, les courtiers et les consommateurs observent attentivement les tendances des prix. Notamment après des annonces significatives telles que celle de Chery Algérie, proposant des véhicules pour moins de 200 millions de centimes.
Pour lutter contre les déséquilibres du marché qui affectent les consommateurs et l’économie nationale, un système informatique de suivi des véhicules a alors été mis en place. Ce système garantit une transparence accrue depuis la production jusqu’à la livraison au client. Tayeb Zitouni, ministre du Commerce, et Ali Aoun, ministre de l’Industrie, ont souligné l’importance de cette initiative pour réguler le marché et prévenir les abus des intermédiaires.
Cette surveillance renforcée vise à éradiquer les manipulations des prix par les courtiers, qui ont historiquement gonflé les prix, faisant ainsi peser un fardeau financier supplémentaire sur les citoyens. L’industrie automobile locale, en croissance, est vue comme un moyen de réduire naturellement les prix. Avec notamment des observateurs du secteur comme Abdelkarim Bakri affirmant que ce changement est à la fois nécessaire et bénéfique.
Sur le marché des véhicules d’occasion, des changements sont déjà perceptibles. Le quotidien Ennahar rapporte une baisse notable des prix et une augmentation de l’intérêt des consommateurs pour les nouveaux modèles sur le marché. Signe d’une dynamique renouvelée dans le secteur. Des voitures comme la Renault Clio, auparavant à 120 millions de centimes, voient leurs prix chuter à 95 millions. Illustrant à de ce fait l’impact direct de cette nouvelle politique sur les consommateurs.
