Automobile – Une étude démontre que l’Algérie peut faire des économies qui dépasseront la barre des 4.000 milliards de dinars. On vous révèle comment cela pourrait être possible dans la suite de cet article du 8 mai 2022.
Dans le cadre de la 26e édition de la Journée de l’énergie, les élèves de l’École nationale polytechnique (ENP) à Alger se sont focalisés sur les économies que pourrait faire l’Algérie à partir de son parc automobile, évoquant de gains à une valeur de plus de 4.000 milliards de dinars algériens.
Selon les données de l’agence APS, les élèves de l’ENP ont abordé ce point à la lumière d’une communication intitulée « la locomotion électrique verte, défi central de la politique des transports du futur ». Ainsi, ils ont fait savoir que l’Algérie est capable d’économiser jusqu’à 4.067 milliards de dinars, d’ici l’année 2035.
En effet, cette évaluation a été établie à partir d’un parc national algérien. Dans le détail, celui-ci compte au total 12 millions de véhicules, dont 18 % d’entre eux sont des voitures électriques. De ce fait, pour parvenir à économiser l’importante somme susmentionnée, il suffit de faire rouler une partie de ce parc automobile à l’électricité verte.
L’électricité verte : une énergie d’avenir que doit envisager l’Algérie
À ce propos, l’exposé indique que ce ratio qui représente les voitures électriques permettra plusieurs avantages considérables. D’une part, on note des gains importants en termes d’énergie fossile. L’estimation est d’environ 199 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP).
D’autre part, on apprend aussi que ces véhicules dits écologiques peuvent contribuer à réduire, significativement, l’émission de CO2. La réduction peut aller jusqu’à 287 millions de tonnes d’ici 2035. Concernant l’origine de cette électricité verte, certains élèves de la même école ont présenté un autre exposé pour notamment éclairer le sujet en question.
Ainsi, cet exposé présenté sous le thème « le plan H2 vert, moteur de la transition énergétique », le groupe d’apprenants a révélé qu’une bonne partie de cette électricité verte proviendra de l’hydrogène vert. Selon eux, cet hydrogène vert est même susceptible de contribuer à la baisse de l’empreinte carbone de l’Algérie.
