Automobile – Lors d’une visite sur le marché de l’automobile d’occasion en Algérie, la majorité des vendeurs maintiennent des prix élevés, exigeant pas moins de 150 millions pour l’achat des véhicules usagés. Découvrez tous les détails dans la suite de cet article du dimanche 1er octobre 2023.
En Algérie, le marché automobile a longtemps connu des perturbations par la présence active de spéculateurs. Ce qui a contribué à une augmentation spectaculaire des coûts des véhicules d’occasion. Dans une enquête menée par l’émission « Autobip » diffusée sur la chaîne Ennahar, le marché automobile en Algérie propose une variété de modèles de véhicules à des prix dépassant les 150 millions pour une voiture d’occasion.
Effectivement, le marché des véhicules d’occasion en Algérie connaît actuellement une flambée historique des prix, due à divers facteurs. De nombreux acheteurs potentiels se plaignent des coûts jugés excessifs des voitures d’occasion. Au marché Bouguerra à Blida, par exemple, un propriétaire demande 170 millions pour une Renault Scenic de 1998 avec 115.000 km au compteur.
Un modèle Hyundai Atos de 2011, avec 229.900 km au compteur, est proposé à plus de 160 millions. Une Hyundai i10 de 2019, ayant parcouru 98.000 km, est offerte à 240 millions. Son propriétaire souhaite alors la vendre pour 20 millions de plus. Dans la catégorie des petits modèles, une Kia Picanto de 2015, avec 111.000 km au compteur, s’est vu proposée à plus de 230 millions.
Quant à une Dacia Logan de 2018, avec 171.000 km au compteur, elle avoisine les 229 millions. Pour les modèles plus anciens, une Peugeot 309 immatriculée en 1986 est disponible entre 15 et 20 millions. Cette flambée des prix des voitures d’occasion en Algérie pèse lourdement sur le budget des citoyens. Les prix sont souvent bien au-delà des moyens du citoyen moyen, créant un déséquilibre important entre l’offre et la demande.
Malgré la reprise de l’importation de véhicules neufs, le marché de l’occasion demeure inaccessible pour le citoyen moyen. Bien que certains espéraient une baisse significative des prix des voitures d’occasion avec l’arrivée de Fiat en Algérie et la prochaine réouverture de l’usine Renault, ces attentes restent pour l’instant non réalisées.
Cette situation semble ne pas décourager les spéculateurs et les simples revendeurs. Les citoyens quant à eux ont du mal à trouver un modèle qui convient à leur budget initial. À l’heure actuelle, le bouleversement espéré grâce à l’arrivée de Fiat en Algérie et à la réouverture prochaine de l’usine Renault n’a pas encore eu lieu.
