Algérie – Les ports algériens réceptionnent 8.329 voitures en ce début d’année 2021, importées par le biais de permis moudjahid, de registres commerciaux et changement de résidence.
En effet, 8.329 voitures neuves ont été importées en Algérie durant la période comprise entre le 1er janvier et le 15 mars 2021. Des transactions qui ont valu plus de 29 milliards de dinars algériens. Elles ont eu lieu par l’intermédiaire d’agréments provisoires. On les a accordés à certaines catégories.
Il s’agit des bénéficiaires de permis moudjahid. Les propriétaires de registres commerciaux notamment. Mais aussi les citoyens algériens ayant changé de résidence depuis l’étranger. Parmi ces véhicules, 7.668 ont été importés sous les privilèges accordés à la catégorie des moudjahidines.
Ils sont d’une valeur de 25 milliards, 941 millions, 251 mille et 139 DA. 255 des véhicules acheminés sont à usage personnel avec paiement. Par ailleurs, 215 véhicules ont été importés dans le cadre du changement de résidence des citoyens. Cela pour une valeur de 565 millions. 177 véhicules ont été importés par des personnes détenant des registres commerciaux.
Ces derniers sont censés les utiliser dans le cadre de leurs activités. Tout ça survient au moment où des images circulent sur les réseaux sociaux. Elles mettent en avant des véhicules importés. Ce qui a suscité la curiosité de beaucoup d’internautes. Préoccupés par les prix de voitures, ils s’interrogent sur la reprise de l’importation.
Véhicules neufs importés : Les concessionnaires écartés
À noter que ces opérations d’importation excluaient les concessionnaires automobiles. Ceux-ci n’ont bénéficié jusqu’à l’heure d’aucune licence définitive d’importation, en plus du cahier des charges qui imposait de nombreux fardeaux que ces opérateurs jugeaient sévères.
En effet, si des autorisations provisoires ont été accordées, il faudrait par la suite avoir un agrément définitif. L’actuel ministre, Muhammad Pacha, n’a encore pas détaillé le dossier d’importation. Son département, selon lui, étudie actuellement un certain nombre de registres importants et stratégiques. Ils le sont, dit-on, pour le développement du secteur industriel.
Pour rappel, l’année 2020 a été une année blanche pour le marché automobile en Algérie. Il y a incertitude en ce moment quant à l’évolution du secteur, accentuée par le rallongement des délais de commande.
