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mardi, 16 avril 2024
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Automobile Algérie : vers l’importation de 150 mille voitures électriques ?

Publié le

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Automobile – L’importation des voitures électriques semble constituer la meilleure solution au problème du secteur des transports, principal responsable de la pollution urbaine en Algérie, et une bonne voie pour un avenir favorable tant à la mobilité qu’à l’écologie. 

En effet, le nouveau cahier des charges, régissant l’activité d’importation d’engins neufs dans le marché automobile d’Algérie, a fixé un quota de 15% aux voitures électriques. Ce qui permettra aux concessionnaires d’atteindre un nombre important de véhicules écologiques. Soit entre 140.000 et 150.000. Une bonne nouvelle, et non des moindres, pour la planète bleue.  

Si cette décision paraît une révolution industrielle, telle que l’avait souligné le ministre de la Transition énergétique, elle suscite beaucoup d’interrogation et d’inquiétude chez les spécialistes de l’automobile. Ils sont nombreux à redouter une conjoncture défavorable pour les concessionnaires sur fond d’inconvénients fiscaux et du calcul des taux de redevances.

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À l’heure de la crise sanitaire, dans une économie industrielle en récession, les experts semblent préoccupés. L’absence d’un réseau de bornes de recharge est, selon eux, la contrainte susceptible de ralentir l’alimentation en véhicules du marché algérien. Ce qui pourrait constituer un frein majeur à l’économie, relate en effet le média spécialisé, Sayarat Live. L’information paraît dans son édition du 16 mai 2021.  

Automobile Algérie :  Les voitures électriques pour vaincre la dépendance des hydrocarbures ? 

Tel est le souhait formulé par le gouvernement algérien. Il escompte que le consommateur algérien puisse troquer la voiture classique. Celle qui fonctionne aux carburant fossiles. Les responsables souhaitent alors que les automobilistes s’harmonisent avec une industrie automobile moderne à l’ère écologique. 

Si l’on se fie aux professionnels du domaine, on n’en est pas encore là. Les véhicules à moteurs électriques, conjecturent certains, sont loin d’être prêts à sillonner les routes nationales. Et pour cause capitale : Il n’existe quasiment aucune demande pour les voitures de ce genre de la part du client algérien. Étant donné leur prix qui n’est pas à la portée des ménages. À noter que ces automobiles mues à l’aide de l’énergie électrique coûtent entre 32.000 et 40.000 Euros. 

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En outre, l’importation des voitures électriques, dit-on, ne coïncide guère avec la réalité de l’industrie et du marché automobiles du pays. Ce dernier devra créer un réseau de bornes de recharge. Et par conséquent, en assumer le coût sur le court terme. Ces mêmes observateurs présupposent que l’installation d’une station pour alimenter ce type d’engins nécessite une maîtrise technique qui mettra longtemps à démarrer.  

Sans compter que l’organe vital du véhicule écologique représente une véritable barrière. Selon les spécialistes du segment électrique, sa batterie est son composant le plus coûteux. Le caractère écologique de l’auto-électrique n’a ainsi absolument rien d’évident. Cela puisque la production de ces équipements entraîne de sérieux problèmes sur le plan environnemental, stipule-t-on.     

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