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mardi, 12 novembre 2024
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Automobile en Algérie : Hausse des prix des voitures d’occasion

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Algérie – La crise économique continue sa lancée, déstabilisant encore le marché des voitures d’occasion où les prix des automobiles de seconde main sont quasiment hors de portée.

Le marché des véhicules de seconde main est carrément déstabilisé dans notre pays. Pour cause, la vente des automobile déjà utilisées n’est soumise à aucun contrôle jusqu’aujourd’hui. Toutefois, la situation actuelle dépasse l’entendement. Nous pouvons même parler d’immense flambée des prix des voitures d’occasion en Algérie.

Vous n’êtes pas sans savoir que chaque véhicule est soumis au concept de dépréciation. Le montant de ce dernier est calculé par la soustraction de la valeur de revente du véhicule par rapport à son prix à l’achat (à l’état neuf). Il faut ensuite diviser cette différence par le nombre d’années pendant lequel on garde ou l’on pense garder son véhicule.

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Toutefois, en ce moment, cette notion est totalement absente du marché des voitures d’occasion en Algérie. Pour être plus précis, une voiture datant de quelques années peut être vendue plus cher que son prix d’acquisition neuf en Algérie. C’est ce que rapporte le média en ligne TSA.

En outre, le gel d’activité des usines locales de montage automobile, ainsi que la suspension des importations sont deux importants facteurs qui ont débouché sur cette situation déraisonnable. Selon le média sus-cité, ces deux raisons ont affecté, à grande échelle, le marché des véhicules neufs. Ce dernier a lui-même a contribué à cette hausse considérable des prix. 

Quelques exemples de prix de vente de véhicules de seconde main en Algérie

Pour mieux illustrer ces propos, nous avons rapporté quelques exemples de prix des voitures d’occasion sur des sites de revente. Une Hyundai Grand i10 qui date de 2018, ayant roulé plus de 50.000 km, est vendue au prix de 1,76 million DA (prix offert). Il est important de noter que le prix neuf du véhicule en question équivalait à 1,68 million DA en 2019.

On peut constater que le prix de vente est nettement plus cher que le prix d’achat d’il y a quelques années, note la même source. Pour citer un autre exemple, le site d’information a mentionné la voiture coréenne, la Kia Picanto 1.2 ess. 84 ch qui date de 2015.

Elle a roulé, pour sa part, 37.000 km et est vendue à 1,63 million DA (prix offert). Son prix d’acquisition à l’état neuf en 2019 était de 1, 64 million DA. Cela est complètement insensé, s’indignent beaucoup. 

Abderrahmane Achaibou demande de « formaliser » le marché

Alors, le marché des véhicules d’occasion est un marché qui n’est soumis à aucune régulation. Il faut bien reconnaitre que les prix des voitures de seconde main en Algérie sont à l’image d’une montagne russe. Ce constat vaut depuis quelque temps de cela. C’est-à-dire après l’annonce d’un potentiel retour de l’importation des véhicules d’occasion.

La valeur marchande des voitures de seconde main a considérablement chuté. Cependant, juste après l’annulation de cette décision, les prix ont augmenté de plus belle pour en arriver à ce qu’ils en sont aujourd’hui. C’est dans ce cadre que le concessionnaire et patron d’Elsecom s’est prononcé.

Abderrahmane Achaibou appelle ainsi à la formalisation du marché du véhicule d’occasion. Il estime que cette démarche ne peut être que bénéfique pour l’économie du pays. Pour appuyer ses propos, le responsable a énuméré certains points positifs de sa proposition.

Il a proféré donc que la formalisation en question allait contribuer à créer plus de 30.000 postes d’emploi. L’État quant à lui bénéficiera de la taxe et de l’assurance. C’est sur quoi a conclu le site d’information. 

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