Automobile – Le spécialiste en automobile, Youcef Nebbache, a suggéré des solutions en vue de sortir de la crise de voitures en Algérie. On vous étalera le plan proposé par cet expert dans la suite de ce numéro du 15 juillet 2022.
Le dossier de l’importation de voitures neuves et du montage automobile en Algérie ne connaît toujours pas d’issue. En effet, le premier trimestre de l’année 2022 s’est achevé. Et aucun cahier des charges relatif à l’activité des concessionnaires automobiles n’a été publié. Cette filière est au ralenti malgré les injonctions du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Rappelons-le, en décembre dernier, il a ordonné d’accélérer la procédure. Effectivement, les concessionnaires automobiles attendent toujours la publication du cahier des charges régissant cette activité. Ce qui permettra certainement de débloquer cette situation qui perdure depuis plus de 3 ans.
Mais pendant ce temps, les prix des véhicules neufs et d’occasion connaissent une flambée sans précédent sur le marché national. Face à cette situation, l’ancien Président de l’Association des concessionnaires automobiles multimarques (ACAM) s’est récemment manifesté.
Youcef Nebbache a notamment suggéré une stratégie afin de résoudre cette crise du secteur automobile. L’intervenant a formulé une série de solutions. Elles permettraient, de son avis, d’atténuer le problème de manque de véhicules au sein du marché algérien.
Youcef Nebbache soutient l’idée d’un recours à l’importation de voitures de moins de 3 ans
En effet, l’expert en automobile a suggéré d’alimenter le marché national par l’importation de véhicules de moins de 3 ans. Il a expliqué à cet effet « qu’il faut aujourd’hui ouvrir la voie à cette activité ». Selon lui, la susdite mesure permettra de soulager le marché algérien.
À cet égard, Nebbache a tenu à éclaircir sa position sur le dossier automobile en Algérie. « Il semble que l’importation de voitures de moins de 3 ans soit devenue le moyen le plus favorable pour mettre de l’ordre au niveau du marché automobile national ».
Par ailleurs, l’ancien chargé de l’ACAM a souligné la nécessité de libérer le marché et d’ouvrir la porte à l’initiative. Ce qui donnerait, a-t-il souligné, une forte impulsion au domaine de l’automobile d’une part, et à l’économie nationale en général. Ses déclarations ont été rapportées par le site spécialisé Sayarat Live.
