Algérie – L’industrie automobile en Algérie, a été de nouveau frappée par un mouvement déstabilisateur, mais cette fois-ci c’est le trafic de véhicules de luxe qui a fragilisé la stabilité du secteur.
En effet, la brigade de recherche et d’investigation dépendant de la Police judiciaire, en Algérie; a démonté l’organisation d’une bande de trafiquants de véhicules de luxe, à El- Tarf. Ledit service a pu mettre la main sur un important réseau, opérant à l’échelle internationale et constitué de 60 individus.
D’après, le lieutenant Abdelaziz Oussama, responsable de la communication au sein du service de sûreté de la wilaya; la police a récupéré plus d’une dizaine de voitures de luxe d’identité étrangère, exposées pour approvisionner ce trafic frauduleux; a souligné le média Liberté Algérie.
A cet effet, l’intervenant a indiqué notamment, qu’une enquête a été ouverte contre cette bande de trafiquants automobile, qui regroupe des membres de diverses wilayas d’Algérie: ayant comme principal objectif de brader des véhicules de luxe dérobés depuis l’Europe.
En sus, le lieutenant Abdelaziz Oussama, a révélé que les services de Police ont également confisqué, deux camions et un semi-remorque, rétrocédés de manière illicite en falsifiant la carte grise ainsi que le numéro de châssis.
Trafic de véhicules de luxes à El- Tarf : Le tribunal correctionnel de Dréan prononce son jugement
Une fois le réseau démantelé, ce dernier a été conduit, devant le tribunal correctionnel de Dréan; pour assister à la prononciation de sa sentence. Ainsi, ledit tribunal correctionnel de Dréan, à El-Tarf a décidé de mettre; sous mandat de dépôt le principal responsable de ce trafic. En outre, 18 autres se soumettront à un contrôle judiciaire.
Par ailleurs, la peine déclarée s’est basée, sur les motifs réglementaires suivants : « constitution d’un réseau international, spécialisé dans la vente de moyens de transport d’origine étrangère sans accomplissement des procédés énoncés par la réglementation en vigueur »; « faux et usage de faux dans des documents officiels », ainsi qu’abus « de fonction et usurpation d’identité ». Cependant, le restant des membres a pu bénéficier d’une citation directe de comparution.