Algérie – Les chauffeurs de taxi algériens tapent du poing sur la table pour demander la réforme et le changement de certaines lois relatives à leur métier. Pour les curieux, ne bougez pas ! On vous en dit plus, juste ci-dessous.
En effet, l’Union nationale des chauffeurs de taxi a demandé, récemment, la réforme du métier des chauffeurs de taxi en Algérie. Et ce, en proposant de nouvelles lois en faveur de ces conducteurs qui souffrent de l’anarchie et d’une organisation pas très avantageuse à leur égard depuis plus de vingt (20) ans maintenant.
Dans le détail, le président de la Fédération nationale des exploitants de taxi a mis le point sur le problème majeur dont souffrent les chauffeurs de taxi algériens. Il s’agit, selon le responsable, de la relation existante entre les taxieurs et les détenteurs de la licence taxi. Et pour cause, ces derniers flambent les prix de ces licences. Cela dans le but de tirer le plus grand profit possible au détriment des conducteurs de taxi.
Créant ainsi de la spéculation sur les prix des licences taxi qui sont louées, parfois, à des montants exorbitants. Dans le but de régulariser cette situation, la fédération susmentionnée a proposé de mettre à disposition des taxieurs des licences dans un cadre précis avec des règles bien définies. Ce qui mettra fin à la spéculation dans ce marché. C’est en tout cas ce qu’on a appris de la chaîne Echorouk News Tv.
Les taxieurs tirent la sonnette d’alarme : ils poussent un gros coup de gueule
En effet, face à cette situation, les chauffeurs de taxi algériens se sentent démunis. Ils veulent plus que tout que les choses changent. C’est pour cela, Hocine Aït Brahim qui n’est autre que le président de la Fédération nationale des exploitants de taxi, a tenu à mettre un mot sur la situation. Il a ainsi déclaré au micro d’Echorouk News Tv :
« Nous demandons aux autorités concernées de reformer ce métier. Cela, en définissant les droits et les obligations pour que le taxieur algérien sache sa place au sein du système social ». Le même responsable se désole aussi de ne jamais avoir reçu de réponses favorables concernant cette affaire. Ce n’est pas tout ! Hocine Aït Brahim demande à ce que les licences d’exploitation de taxis soient remplacées par des licences administratives.
Sachant que ces dernières seront procurées en payant l’administration au profit du Trésor. Suite à quoi, l’organisme public fait parvenir cette rémunération aux moudjahidines détenteurs de ces licences en veillant à livrer au taxieur concerné un document qui prouve cette transaction financière. À savoir maintenant si cette option pourrait se concrétiser dans les jours à venir. On vous laisse l’interview en question dans la vidéo, ci-dessous.