Automobile – à la lumière de la relance de l’importation automobile, les experts prévoient une baisse de 10 % des prix des voitures en Algérie. Dzair Daily relate pour vous les détails, ce mercredi 18 octobre 2023.
Face à une relance anticipée des importations automobiles en Algérie, les spécialistes s’attendent à un renversement de tendance sur le marché. Une baisse prévisionnelle des prix des voitures à hauteur de 10 % se profile, marquant potentiellement un tournant décisif pour le marché automobile et les consommateurs en Algérie. C’est selon les dires de l’analyste économique, Ishak Kharchi, rapportés par le média arabophone Ennahar.
Effectivement, la révolution est en marche dans le secteur automobile en Algérie. Un flot considérable de voitures, véhicules utilitaires et motos est attendu. Une manne qui, selon les experts, signifie une ouverture probable et un assouplissement du marché tant en termes de disponibilité que de coûts. Toutefois, un bémol persiste : la complexité et la longueur du processus d’importation.
L’analyste économique, Ishak Kharchi a indiqué que le marché algérien nécessitait l’entrée de 300 à 400 mille voitures par an pour atteindre un équilibre. Pendant ce temps, le journaliste spécialisé dans l’automobile, Ibrahim Aziz, a noté dans une déclaration au même média que le processus d’importation reste ardu et prolongé. « Pour illustrer, Opel et JAC ont reçu leurs accréditations en février avec Fiat, et jusqu’à présent, ils n’ont pas importé », a-t-il ajouté.
Automobile en Algérie : inondation imminente du marché par des voitures importées, une complexité latente persiste
La profusion attendue ne se limite pas aux voitures de tourisme et utilitaires, qui verront 120.554 nouvelles unités sur les routes algériennes. Des marques comme Fiat, Geely, JAC, Opel, Citroën, et DFSK sont toutes en lice pour capter la demande retenue du consommateur algérien. Parallèlement, la catégorie des camions connaîtra l’introduction de 3.546 unités, et le secteur des motos sera enrichi par 53.541 nouvelles motos. Les véhicules agricoles et les engins mobiles ne sont pas en reste, avec 2.582 nouvelles unités prévues.
Cependant, la complexité du processus d’importation soulève des inquiétudes. Les délais et les obstacles bureaucratiques peuvent entraver l’entrée efficace de ces véhicules, affectant ainsi les anticipations de baisse des prix et l’équilibre du marché. Cette situation met en lumière la nécessité d’une réforme dans la gestion des importations. Une étape essentielle pour assurer que l’offre réponde efficacement à la demande et que les consommateurs algériens bénéficient enfin d’un marché automobile plus accessible et diversifié.