Algérie – Le ministre de l’industrie et des mines a dévoilé que le gouvernement algérien n’a toujours pas pris de décision pour ce qui est de l’importation de voitures d’occasion de moins de 3 ans.
En effet, monsieur Ferhat Aït Ali Brahim, ministre de l’industrie et des mines a parlé de deux points très importants lors d’une session du comité des finances et du budget d’assemblée populaire nationale pour débattre sur le budget proposé pour le projet de la loi de finances de l’année 2021.
D’après notre source Djalia dz, une conversation imminente s’est déroulée sur le blocage des textes réglementaires et législatifs de l’article 110 figurants dans la loi de finances complémentaire de l’année 2020. Le premier responsable du ministère de l’industrie et des mines en Algérie a également ajouté que le gèle de ces articles revient au fait qu’elle inclut dans la première partie de l’importation des voitures d’occasion.
Or que la deuxième partie parle du fait que le citoyen doit se procurer des devises pour importer son véhicule; ce qui est considérée comme inadmissible dans tous les pays du monde car ce dernier ouvre une porte au blanchiment d’argent. Il est donc évident que le texte qui concerne l’importation les voitures d’occasion de moins de 3 ans reste encore gelé.
La persistance du problème des voitures d’occasion de moins de 3 ans
Selon notre source Algérie 360, le ministre de l’industrie Aït Ali Ferhat s’exprimé à nouveau le mardi 03 novembre 2020; à la commission des finances et du budget du secteur sur la problématique des véhicules de moins de 3 ans. Selon ses propos, le tarif de ces voitures d’occasion sera plus élevé que ceux des véhicules neufs à cause du prix de l’euro qui ne cesse d’augmenter sur le marché parallèle.
Le ministre a également rappelé aux concessionnaires qui utilisent leurs passeports en traitant avec des parties à l’étranger qu’ils seront susceptibles de rencontrer pas mal de problèmes juridiques au niveau des contrôles douaniers en cas d’importation de voitures non conformes. Il a stipulé aussi que « les véhicules de moins de 3 ans ne seront pas à la portée du simple citoyen; compte tenu de leur valeur financière élevée à l’étranger et des coûts de leur importation ».