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mardi, 23 avril 2024
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Augmentation du revenu minimum en Algérie : Ce que disent les syndicats

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Algérie – Plusieurs syndicats autonomes estiment que cette augmentation du revenu minimum (SMIC/SNMG) ne répond pas aux attentes des fonctionnaires. Selon le porte-parole du Cnapeste « 2.000 DA est très loin de la nécessaire revalorisation des salaires ».

En effet, à l’unanimité, de nombreux syndicats autonome ont dénoncé que cette augmentation de 2.000 DA du SNMG ne répond pas aux attentes des fonctionnaires, car il s’agit d’une revalorisation insignifiante qui profitera particulièrement aux salaires des cadres.

Ces mêmes syndicats ont indiqué qu’afin de réorganiser le SNMG, les autorités publiques doivent se focaliser sur trois principaux paramètres, à savoir les prix à la consommation, la production et la conjoncture économique et sociale du pays. 

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Il faut savoir qu’en conformité avec la nouvelle réglementation, le SNMG est composé du salaire de base et des primes. Ainsi, ceux qui vont réellement bénéficier de cette augmentation sont les travailleurs qui ont leur salaire indexé sur le SNMG; a expliqué Meriane Meziane, président du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest); rapporte le quotidien algérien El Watan.

Tant qu’il n’y a pas de « réelle politique » des salaires, les travailleurs ne verront jamais leur salaire couvrir leur pouvoir d’achat; a regretté Meriane justifiant son avis en avançant que « le salaire d’un haut cadre dont le revenu est calculé par rapport au SMIC (salaire minimum) est égal à 20 fois le SMIC, donc s’il a comme salaire 360.000 DA; avec cette revalorisation de 11.11% il atteindra les 396.000 DA ».

Pour sa part, Messaoud Boudiba, porte-parole du Conseil national autonome des professeurs du secondaire et technique (Cnapeste); a estimé, selon la même source, qu’une augmentation de 2.000 DA est très loin de la nécessaire revalorisation des salaires; en raison de l’inflation causant la chute du pouvoir d’achat de 60%. « Nous n’avons pas de détails sur le nombre de fonctionnaires qui seront touchés par cette revalorisation, mais il est clair qu’elle ne profitera pas aux travailleurs de la fonction publique. »; a-t-il déploré.

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Contrairement aux cadres des entreprise (PDG et DG) et des hauts fonctionnaires; le SNMG des travailleurs de la Fonction Publique inclut toutes les indemnités, ce qui fausse son calcul et en résulte les bas salaires; a argumenté Boudiba à propos du fait que les employés de la fonction publique ne bénéficient pas d’une importante augmentation.

Hausse du revenu minimum en Algérie : Quel impact sur le pouvoir d’achat ?

De son côté, Lyes Merabet, président du Syndicat des praticiens de la santé (SNPSP); s’est référé aux rapports des études établies par de nombreux organismes, quant aux salaires dont ont besoin les ménages pour vivre dignement et subvenir à leurs besoins. Il poursuivit en indiquant qu’au minimum, il faudrait 40.000 DA, pour cela; estimant que cette augmentation du SNMG, se répercutera sur les pensions des retraités.

Toutefois, cette augmentation et la suppression de l’IRG aideront les travailleurs ayant les plus bas salaires; tel que ceux qui touchent depuis de longues années moins du SMIC; cela va leur apporter une plus-value à leur pouvoir d’achat; a attesté le responsable du SNPSP.

Pour lui, il faut certes revaloriser les salaires, mais en tenant compte de trois facteurs, à savoir le niveau de la monnaie nationale; le pouvoir d’achat et la production. Il faut également revoir la politique de l’import et agir afin de maîtriser le taux d’inflation, a conclu Merabet.

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