Algérie – Les récentes déclarations du Premier Ministre Aïmene Benabderrahmane soulignent une orientation résolue vers le renforcement de l’indépendance judiciaire. Ces réformes visent non seulement à solidifier l’autonomie du secteur, mais aussi à garantir une justice plus transparente et accessible pour tous les citoyens. Et ce, par la publication du projet de loi portant sur le droit syndical et le droit de grève dans le secteur de la Justice.
Au cœur des débats politiques actuels se trouve la question cruciale de la réforme judiciaire. Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, met l’accent sur cette priorité nationale. Cherchant à redorer le blason d’une institution qui a longtemps été critiquée pour son manque de transparence et d’indépendance. À cet effet, le ministre a levé le voile sur le projet de loi portant sur le droit syndical et le droit de grève dans le secteur de la Justice.
Renforcer l’indépendance judiciaire
Le pilier central de cette ambition est la mise en place d’un cadre législatif solide, qui vise à solidifier la base réglementaire du système judiciaire. En préparant un projet de loi organique centré sur la loi fondamentale de la magistrature, le gouvernement ambitionne de créer une pierre angulaire pour la réforme du secteur.
Un autre volet de ce renforcement est le développement de l’indépendance administrative du Conseil Supérieur de la Magistrature. En dotant ce dernier de structures administratives robustes, le gouvernement assure une meilleure gestion de la carrière des juges. Affirmant ainsi l’importance de cette institution constitutionnelle.
Une justice pour tous
Mais l’indépendance n’est pas le seul objectif. Le Premier ministre a clairement exprimé son intention de restaurer la confiance des citoyens envers le système judiciaire. Ceci passe, entre autres, par une amélioration de la qualité des décisions judiciaires et par la garantie d’un accès équitable à la justice pour tous les citoyens, indépendamment de leur statut ou de leur origine.
Afin de concrétiser cette vision, de nouvelles juridictions ont été mises en place. Incluant des cours administratives d’appel et des tribunaux commerciaux spécialisés. Par ailleurs, le recrutement de nouveaux juges et fonctionnaires de greffe est en marche. Assurant ainsi une prise en charge plus efficiente et professionnelle des affaires judiciaires.
Droits et libertés à l’honneur
L’accent est également mis sur la pleine pratique des droits et libertés. Comme en témoigne l’émission de deux textes législatifs portant sur le droit syndical et le droit de grève. Ces mesures s’inscrivent dans une démarche globale visant à encourager la participation active de tous les acteurs sociaux dans le processus de réforme.