Algérie – On vous dit tout sur le nouvel accord en matière d’assurance qui vient de naître entre deux entreprises nationales, ce 14 mars 2022.
Dans le cadre du renforcement du domaine agricole en Algérie, la Caisse nationale de la mutualité agricole (CNMA) a signé une convention de partenariat d’assurance avec le Groupe public Agrodiv. Une initiative qui souligne la vision de l’organisme pour aider dans les activités proches des opérateurs économiques dans le secteur agroalimentaire, d’après le communiqué rapporté par l’APS.
Dans le détail, ladite convention s’inscrit dans les objectifs tracés par la stratégie d’accompagnement établie. Par conséquent, la CNMA apporte son soutien en prenant en charge les responsabilités du groupe afin de garantir la continuité de son activité. Notamment, celle qui consiste à transformer les matières premières issues de l’agriculture et de l’élevage.
D’ailleurs la CNMA se présente comme un trait d’union entre les opérateurs affiliés au secteur de l’agriculture. Ainsi, sa capacité à rassembler constitue sa force qui lui a valu sa place privilégiée sur le marché des assurances. Et plus particulièrement dans toute activité liée à l’agroalimentaire, a-t-on expliqué.
Agroalimentaire : comment éviter l’importation en Algérie ?
Compte tenu du contexte de guerre auquel est confronté le monde cette année, les céréales, notamment le blé, qu’avaient l’habitude de fournir l’Ukraine et la Russie à l’Algérie flambent déjà. À cet égard, d’autres moyens plus sûrs doivent être déployés par notre pays afin d’assurer sa sécurité alimentaire.
Pour cela, l’État algérien compte sur le grand sud algérien, à savoir, le Sahara. C’est pourquoi le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait exhorté de recourir à cette zone pour produire davantage. Ce qui se fera en agrandissant les surfaces irriguées. Celles-ci doivent atteindre les 20.000 hectares à l’échelle nationale.
Pouvant atteindre les 100 quintaux de rendement par hectare en céréales, le sud devrait être dans le collimateur des agriculteurs. Cela rendra possible la sortie de la dépendance à l’importation. Puisque à l’heure actuelle, l’Algérie se classe en troisième position des pays consommateurs de cet aliment dans le monde. C’est-à-dire en comptant ses huit (8) millions de tonnes importés.