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vendredi, 19 avril 2024
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Après l’affaire Future Gate en Algérie, des experts pointent du doigt des « vides juridiques »

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Algérie – Nombreux sont les influenceurs qui ont fait de leur passion un métier grâce à Internet. C’est le cas de Numidia Lezoul, Rifka ou encore Stanley, qui se retrouvent derrière les barreaux pour l’affaire Future Gate en Algérie. Apprenez tout, ce dimanche 19 juin 2022.

En Algérie, le métier d’influenceur est bel et bien légal. En effet, le Centre national du registre du commerce (CNRC) a ajouté une nomenclature d’activité concernant les créateurs de contenus depuis le 17 avril 2021. Seulement, cette pratique reste tout de même très vaguement abordée par la loi algérienne. D’ailleurs, les influenceurs algériens mêlés à l’affaire Future Gate en Algérie en ont fait les frais.

Il n’est pas sans savoir que cette histoire d’escroquerie de la pseudo-agence implique des noms d’influenceurs très connus en Algérie. À savoir Numidia Lezoul, Stanley et Rifka. Ces derniers ont écopé d’une peine d’un (1) an de prison ferme. Suivie d’une amende estimée à 100.000 DZD. Quant à Ines Abdelli, le juge des mineurs a décidé de reporter son jugement au mardi 28 juin prochain.

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En effet, le métier d’influenceur reste peu réglementé par la loi algérienne. Ainsi, il existe des lacunes juridiques qui facilitent l’exercice de cette activité en dehors du cadre légal. À cet effet, plusieurs experts appellent pour au moins codifier l’activité des « influenceurs » sur les réseaux sociaux. Dans un contexte qui connaît de plus en plus la numérisation sur tous les niveaux. Le média généraliste El Watan rapporte l’information.

L’application de la loi algérienne relative au e-commerce

Effectivement, ces spécialistes ont appelé à mettre en place des mécanismes juridiques par rapport au travail de ces influenceurs sur la Toile. Et ce, afin d’éviter de tomber dans les mêmes dépassements. Au fait, il n’existe aucune détermination de la nature entre les influenceurs et les marques.

De plus, il n’existe pas non plus de loi permettant de préciser le cachet d’un influenceur. La rémunération de ce type de prestataire n’est pas réglementée. De ce fait, les sommes exigées par certains créateurs de contenus sont astronomiques comme l’a démontré le scandale Future Gate.

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En outre, aucune sanction n’est indiquée en cas de non-affiliation au registre de commerce. En plus de l’absence de taxes ou d’impôts en cas de non-déclaration. Les influenceurs peuvent donc dissimuler leurs revenus en choisissant de ne pas déclarer le montant exact de leurs cachets. À cet égard, les mêmes experts font appel aux autorités concernées afin de remédier à cette situation au plus vite.

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