Algérie – L’ancien ministre de l’Éducation, Ali Ben Mohamed, s’exprime au sujet du remplacement du français par l’anglais. Dzair Daily vous apporte plus de détails à cet égard dans les lignes qui suivent.
En fait, la décision relative à l’adoption de l’anglais à la place du français aux écoles primaires a suscité de nombreuses réactions en Algérie. En effet, plusieurs personnalités publiques ont pris la parole à ce sujet. Notamment, l’ancien ministre de l’Éducation nationale, Ali Ben Mohamed. Ainsi, si vous voulez en savoir plus, vous n’avez qu’à lire l’intégralité de cette nouvelle édition du 8 septembre 2022.
Tout d’abord, on vous rappelle que Ali Ben Mohamed est un ancien ministre de l’Éducation nationale en Algérie. En effet, le prédécesseur d’Ahmed Djebbar était à la tête du secteur de l’éducation du 25 juillet 1990 jusqu’au 19 juillet 1992. Et ce, durant la période de présidence de l’ex-chef d’État, Chadli Bendjedid.
On notera également que le gouvernement algérien a annoncé, il y a plusieurs jours maintenant, l’adoption de l’enseignement de la langue de Shakespeare dès le cycle primaire. À cet effet, les autorités responsables ont mis en place une campagne de recrutement d’enseignants d’anglais. D’ailleurs, les nouvelles recrues du département de Belabed sont attendues aux écoles primaires à la rentrée scolaire.
Ali Ben Mohamed : « Le succès nécessite la lutte contre la guerre de langues »
Par le biais d’un entretien accordé à la presse algérienne, l’ancien responsable s’est montré élogieux face à la nouvelle décision du gouvernement algérien. En effet, Ali Ben Mohamed a affirmé que les deux langues sont bénéfiques pour les élèves. Cependant, il a complètement refusé l’hégémonie de l’une d’entre elles.
À cet effet, le successeur de Mohamed El Mili Brahimi a fait savoir que « le succès nécessite la lutte contre la guerre de langues ». Par ailleurs, celui qui était aux commandes du secteur éducatif a évoqué l’époque de l’indépendance. Dans le détail, il a fait référence aux efforts et aux sacrifices des étudiants à cette époque-là, malgré les circonstances difficiles.