Politique – L’ancien ambassadeur de France en Algérie, Xavier Driencourt, s’exprime au sujet de la fuite de la militante Amira Bouraoui vers l’Hexagone et donne sa propre version des faits. Retrouvez plus de détails à ce sujet dans ce numéro du lundi 13 février 2023.
À son tour, l’ancien ambassadeur de France à Alger, Xavier Driencourt, est revenu sur l’affaire de la journaliste militante Amira Bouraoui, qui a voyagé vers la Tunisie puis l’Hexagone depuis l’Algérie de façon irrégulière et illégale. Sachant qu’elle faisait l’objet d’une interdiction de sortie du territoire national.
D’ailleurs, suite à cet incident diplomatique, le président Tebboune a fait rappeler son ambassadeur à Paris « pour consultations ». Alger a également dénoncé « une violation » de sa souveraineté. Cela, en affirmant que certaines personnes avaient « participé à une opération clandestine et illégale d’exfiltration d’une ressortissante algérienne ».
À ce sujet, Xavier Driencourt a souligné que les autorités françaises ont seulement procédé à la protection diplomatique d’une personne de nationalité française. C’est dans une déclaration à la chaîne française TV5 Monde que le diplomate a ajouté que si cela n’a pas été fait, certaines personnes auraient réprimandé son pays.
Affaire Amira Bouraoui : Xavier Driencourt blâme l’Algérie
Dans ce même contexte, l’ancien ambassadeur a blâmé la partie algérienne d’avoir monté de toute pièce cette histoire. Celle de l’implication des services de renseignements français dans cette « exfiltration illégale ». D’autant plus qu’il a ajouté que ces mêmes services n’ont reçu aucune instruction. Et ce, pour faire passer Amira Bouraoui de façon clandestine du territoire tunisien.
En outre, Driencourt s’est exprimé sur les relations algéro-françaises et l’impact que cette affaire peut avoir. Il a expliqué qu’elles peuvent s’affaiblir de temps à autre. Cela dit, il estime que les relations commerciales ne peuvent pas être impactées. C’est du moins ce qui a été rapporté par le quotidien arabophone Awras.
