Algérie – Le projet de Loi de finances (PLF 2022) définit les catégories sociales et la tranche d’âge qui bénéficiera de l’allocation de chômage. Découvrez tout ça, dans cette édition du 12 octobre.
Lors de sa rencontre avec les walis, le 25 septembre dernier, le président de la République a annoncé l’entrée en vigueur de l’allocation chômage sous forme d’un présalaire dans les deux mois qui allaient suivre. Il a également déclaré que l’allocation chômage en Algérie allait être introduite dans la Loi de finances 2022 en définissant l’âge des concernés.
Le chef de l’État a ajouté que cette allocation chômage sera instaurée dans le but de préserver la dignité des tranches d’âge jeunes et sans emploi en Algérie. En plus, ça leur garantir un revenu qui subviendra au minimum de leurs besoins. Et ce, pendant la période de recherche d’un travail. Le président Tebboune avait ordonné, plusieurs dispositions, portant sur ce sujet. C’était durant le dernier Conseil ministériels.
En effet, selon les premiers éléments dévoilés du projet de Loi de finances (PLF) pour l’année 2022, les mesures réglementaires définissent les catégories sociales. Et la tranche d’âge des bénéficiaires de l’allocation chômage en Algérie.
L’allocation concerne les demandeurs d’emploi âgés entre 19 et 60 ans
L’article 189 du projet de la Loi de finances 2022 stipule que l’allocation chômage concerne les chômeurs demandeurs de travail inscrits auprès de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM). Par ailleurs, la nouvelle Loi de finances et les dispositions réglementaires définissent le montant. Mais aussi les modalités de l’octroi de l’allocation. C’est ce que rapporte le journal arabophone Echorouk.
Selon le même média, pour les tranches d’âge concernées par l’allocation, le PLF 2022 dévoile qu’il s’agit de chômeurs demandeurs d’emploi pour la première fois. On parle donc des inscrits chez l’ANEM. Des citoyens âgés entre 19 ans et 60 ans.
Cette démarche traduit, selon les autorités, la volonté du président de la République et de l’État algérien d’accompagner les jeunes sans emplois. Et les soutenir avec un présalaire. Le but est qu’ils puissent couvrir quelques besoins. Cela en attendant de trouver un travail permanent. Il s’agit là encore de ce dont nous informe la même source.
