Algérie / Italie – Même si l’Algérie garde ses frontières toujours fermées, les compagnies aériennes étrangères continuent à inclure le pays dans leur programme de vols. À son tour, le transporteur aérien italien, Alitalia intègre l’Algérie dans son programme de reprise des vols.
Malgré la fermeture de ses frontières et la suspension des vols depuis plus de sept (07) mois consécutifs, l’Algérie figure belle et bien dans le programme de reprise des vols de la première compagnie aérienne italienne, Alitalia. En effet, cette dernière a décidé de mettre à jour son programme pour le mois de novembre tout en incluant notre pays qui n’autorise, jusqu’à présent que les vols de rapatriement.
Ainsi, Alitalia qui a comme point de départ, la capitale italienne Rome, compte desservir la capitale nationale, Alger dès la première semaine du mois de décembre, soit le 02 décembre 2020 sous un rythme de trois (03) fois par semaine. C’est en tout cas ce qu’a indiqué le site spécialisé Visa Algérie qui cite Routes Online comme source.
Outre l’Algérie, d’autres pays figurent également dans ce programme récent. À cet effet, et selon ce qu’a indiqué le site anglophone Routes Online, la compagnie aérienne italienne prévoit desservir d’autres destinations à savoir, la France, la Tunisie, l’Égypte, l’Angleterre, la Suisse, l’Allemagne, les Pays-Bas et autres. Notons par ailleurs que le nombre de dessertes prévues vers le deuxième pays du Maghreb, soit la Tunisie, est cinq (05).
Si la fermeture des frontières algériennes n’a pas empêché la compagnie aérienne susmentionnée à intégrer l’Algérie dans sa dernière mis à jour ; un autre transporteur aérien s’est vu annulé toutes ses liaisons jusqu’à l’année prochaine. Il s’agit en l’occurrence de la compagnie aérienne à bas prix, la néerlandaise Transavia. Cette dernière a donc suspendu tous ses vols prévus pour l’année en cours et le premier trimestre de l’année prochaine vers l’Algérie, rapporte Visa-Algérie.
Cependant.. Le ciel algérien demeure fermé
À ce qu’il parait, et si l’Algérie décide de garder ses portes fermées, les chemins ne vont plus mener à Rome. En effet, dans le cas où l’Algérie n’ouvrira pas ses frontières en décembre ; la compagnie aérienne italienne ne pourra pas envoyer ses avions flotter sur le ciel algérien. Ladite décision d’ouverture tarde toujours à embarquer. Ainsi, plusieurs Algériens bloqués à l’étranger ou veulent simplement voyager ; pour des raisons professionnelles ou familiales s’impatientent aujourd’hui face à une telle situation.
Une situation qui a duré suffisamment longtemps pour que plusieurs citoyens ratent de grands rendez-vous. À cet effet, il convient de rappeler que cette fermeture des frontières du pays a empêché deux (02) lycéens de passer l’examen du bac. Ce n’est pas tout. Cette situation a également empêché plusieurs familles à faire leur deuil tranquillement et comme le veut la tradition. À titre d’exemple, les Ouabri. Ces derniers ont perdu leur fils Lamine suite à un accident de route tragique à Londres et n’ont pas pu le voir.
Ils ont failli même apercevoir juste de loin son corps brulé par sa femme. Un autre exemple en dit long sur la situation. Il s’agit notamment de la famille Hakkar bloquée en France. Elle a lentement attendu l’ouverture des frontières pour se rendre en Algérie et faire le deuil de leur regretté. À savoir Houcine Hakkar, le jeune algérien assassiné dans une fusillade le 8 mars dernier à Besançon.
Dans l’attende d’un épilogue, les scientifiques ne cessent de plaider contre la décision de l’ouverture. Sur ce, et dans le même ordre d’idée, le virologue à la faculté Claude Bernard de médecine à Lyon (France) ; Yahia Mekki estime que la décision de garder les frontières algériennes fermées a protégé le pays. Unifiant ainsi sa voix, avec plusieurs experts tel que le docteur Berkani; membre du Comité scientifique et le ministre de la Santé, Benbouzid.
