Science – Une autre lumière algérienne, Miriam Merad, nommée à la tête d’une équipe de chercheurs contre le cancer aux USA. Découvrez son parcours dans ce qui suit, ce 11 octobre 2021.
Pour s’être faite une place au sein des laboratoires américains de recherche contre le cancer, l’Algérienne Miriam Merad a tout mis en œuvre pour progresser dans ses études. C’est ce qu’il lui a décroché son poste de membre de la National Academy of Sciences des États-Unis en reconnaissance de ses efforts continus. C’est à l’université d’Alger que tout a commencé.
Là-bas, la scientifique a entamé sa quête du savoir. Une course sans relâche qui dure depuis 1985 en tant qu’étudiante en médecine en Algérie. À l’âge de 52 ans, Miriam Merad, a suivi les pas de sa famille absorbée par la médecine en particulier et les sciences en général. C’est ce que relate Echorouk. Plus précisément, son père qui était chef de service cardiologie.
Ainsi que sa mère qui était chef du service de toxicologie. Tous les deux ont exercé dans un hôpital algérien. C’est ce qui a éveillé en elle cet amour pour la médecine en Algérie qu’elle a pu développer en France puis aux États-Unis. En France, c’était en 1989 que Dr Merad a décidé de poursuivre ses études à l’université de Paris 7 Diderot.
C’est en fait de cette façon que sa curiosité pour la lutte contre le cancer s’est émancipée. Car avec un magister en immunologie en 1992, la chercheuse s’est approfondi dans la compréhension du système immunitaire, à travers sa capacité à reconnaître et éradiquer les cellules cancéreuses.
Les débuts de Miriam Merad aux USA jusqu’à devenir responsable d’un laboratoire américain aujourd’hui
Six (6) ans après avoir obtenu son magister en France, c’est-à-dire en 1998, l’ambition de Merad n’a pas été freinée. Au contraire c’est à ce moment-là qu’elle a intégré la prestigieuse université américaine de Stanford. Cela, dans le but d’arracher son doctorat en immunologie aux USA. Suite à ses efforts acharnés, la chercheuse algérienne a pu décrocher un poste.
C’est à l’école de médecine « Mount Sinai ». Où, elle a été promue au rang de professeur assistante en 2007. Ensuite, au rang de professeur. De réussite en réussite pour pouvoir obtenir en 2010 un poste dans le domaine de l’immunologie du cancer. Par conséquent, la femme algérienne a été une pionnière des études sur les cellules de la moelle.
Et leur capacité à administrer des agents anticancéreux aux lymphocytes. Les recherches de Miriam Merad lui ont valu un grand respect de la communauté scientifique aux États-Unis pour ses énormes succès dans la prévention du cancer. Pour être finalement élue membre de la National Academy of Sciences américaine qui a été créée en 1863.