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mercredi, 24 avril 2024
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Une Algérienne condamnée après un commentaire contre Samuel Paty

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France – Une étudiante algérienne qui écrit sur Facebook que Samuel Paty « méritait » de mourir, a été condamnée à 4 mois de prison avec sursis pour « apologie du terrorisme ». Elle devra également effectuer un stage de citoyenneté dans les 6 mois à venir.

En effet, la jeune fille de 19 ans a écopé de 4 mois de prison avec sursis le vendredi 23 octobre 2020 au tribunal correctionnel de Besançon. La jeune Algérienne, étudiante en biologie avait écrit sur Facebook que Samuel Paty « méritait » de mourir avant de se repentir. Selon notre source Le Parisien, elle a été jugée en comparution immédiate et devra également effectuer un stage de citoyenneté dans les six mois à venir, auquel elle devra s’inscrire à ses frais.

La même source affirme que c’est en commentant un article de L’Est Républicain qui annonçait un rassemblement à la mémoire de l’enseignant; publié sur la page Facebook du quotidien régional qu’elle a affirmé que le professeur ne mérite pas d’être décapité mais de mourir, oui. Ce commentaire a été signalé par un internaute sur la plateforme Pharos, ensuite, la jeune femme a été interpellée à l’université de Besançon puis placée en garde à vue, ce jeudi 22 octobre 2020.

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« Je regrette d’avoir écrit ce commentaire, je m’en excuse. Je suis contre ce que j’ai écrit »; a déclaré l’étudiante devant le tribunal, après qu’elle a expliqué qu’elle a effacé le soir même son message rédigé « trop vite » et « sans réfléchir ». « J’ai fait une très grosse erreur, ces messages ne me correspondent pas » a précisé la jeune femme avant de souligner sur le fait qu’elle ignorait les circonstances précises de la décapitation lorsqu’elle avait rédigé son commentaire. 

Réaction de la procureure qui a condamné la jeune fille 

Le Parisien a précisé qu’une enquête et une fouille dans l’ordinateur de la présumée et dans son smartphone n’ont pas révélé de liens avec des entreprises terroristes. Selon la même source, la procureure Margaret Parietti a requis six mois de prison avec sursis probatoire et 180 heures de travail général.

Cette dernière a présenté les faits en disant : « Nous sommes dans un contexte où on ne peut pas écrire; dire n’importe quoi… Je veux bien croire qu’il s’agit d’un dérapage; incompréhensible, d’un moment de folie pendant un accès de colère. »

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D’après notre source 20 minutes, la jeune étudiante Algérienne a déclaré pour sa défense : « Je ne suis pas du tout contre le fait qu’il (Samuel Paty) ait montré une caricature. C’est un professeur qui présente son cours comme il le souhaite ». Elle a tenu à rappeler aussi qu’elle est issue d’une famille de musulmans qui dit vivre sa religion à la maison et qui déclare avoir justement fui la violence en Algérie. L’avocate de la prévenue, Me Caroline Espuche; a affirmé que la jeune fille est tombée sur une vidéo du parent d’élève qui dénonçait l’usage des caricatures de Mahomet par le professeur d’histoire-géographie lors d’un cours et l’avait comprise comme une moquerie des musulmans.

Aussitôt, elle a réagi à chaud sur les réseaux sociaux sans être réellement renseignée sur le sujet. L’avocat a plaidé en parlant de sa cliente comme une jeune femme bien insérée qui ne regarde pas tellement les infos et qui n’était renseignée ni sur l’affaire ni sur Samuel Paty. 

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