Foot – Dans le panorama compétitif de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023, une nouvelle hiérarchie financière émerge, le sélectionneur algérien Djamel Belmadi se distingue comme le mieux rémunéré, ouvrant un débat sur l’influence des salaires dans le succès footballistique.
L’édition 2023 de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) en Côte d’Ivoire promet non seulement une compétition sportive palpitante, mais révèle également une compétition financière fascinante parmi les entraîneurs des équipes participantes. Selon un rapport détaillé du site sénégalais Senenews, Djamel Belmadi, le sélectionneur algérien des Verts domine la liste des entraîneurs les mieux rémunérés du prestigieux tournoi continental, CAN 2023.
Reconnu pour ses compétences tactiques et sa capacité à inspirer ses joueurs, le coach DZ percevrait un salaire mensuel impressionnant de 208 000 euros. Cette rémunération le place en tête du classement. Surpassant de peu son homologue portugais, Rui Vitória, sélectionneur de l’équipe égyptienne, qui touche 200 000 euros par mois.
Le classement se poursuit avec le Français Jean-Louis Gasset, à la barre de la Côte d’Ivoire. Ce dernier occupe la troisième position avec un salaire de 108 000 euros par mois. Le Portugais José Peseiro, entraîneur de l’équipe du Nigeria, suit avec 70 000 euros. Le Top 5 est complété par le Marocain Walid Regragui, dont le salaire mensuel s’élève à 60 000 euros.
Le leader algérien Djamel Belmadi, au sommet des salaires de la CAN 2023
Ce panorama salarial offre une perspective intéressante sur la valeur accordée aux entraîneurs dans le football africain. Alors que les salaires des joueurs ont souvent été le centre d’attention, il devient évident que les entraîneurs, avec leur expertise et leur leadership, jouent un rôle tout aussi crucial dans la quête de la gloire continentale.
Le Belge Hugo Broos, à la tête de l’équipe sud-africaine, et le Sénégalais Aliou Cissé, champion en titre avec le Sénégal, complètent ce classement respectivement avec des salaires de 50 000 et 46 000 euros. Ces chiffres mettent en lumière les différences économiques et les stratégies d’investissement dans le coaching à travers le continent africain.
À l’approche de la CAN 2023, la question se pose : jusqu’à quel point ces investissements substantiels dans les entraîneurs influenceront-ils les performances des équipes ? Seul le temps et le jeu sur le terrain apporteront la réponse à cette interrogation captivante.