Algérie – Alors que les frontières algériennes sont fermées depuis plus d’un an, Rifka a pu les franchir en faisant quelques voyages à Dubaï. Si ses aller-retours datent de deux mois déjà, l’influenceur algérien continue à s’attirer les reproches. Plus de détails ci-dessous.
Depuis la mi-mars de l’an dernier, le pays a fermé ses portes et ces cieux à double tour pour se prémunir le temps de s’armer contre le coronavirus. Pourtant, l’influenceur algérien connu par le grand public sous le nom de Rifka, Farouk Boudjemline en l’occurrence, a effectué quelques voyages entre Dubaï et l’Algérie. Le sujet a été mis sous la loupe dans le plateau d’une émission algérienne.
En effet, l’histoire des voyages de Rifka qui a, rappelons-le, fait souffler un vent de colère venant des Algériens bloqués à l’étranger en début de l’année, s’est invitée cette fois-ci sur le petit écran. En fait, c’est le journaliste d’El Khabar Mohamed Allal qui a évoqué l’affaire. Avant de rapporter ses dires et sa vision des choses, il convient de mettre en exergue quelques données importantes sur le sujet.
D’après les stories du compte Instagram de Rifka, celui-ci a quitté les terres algériennes aux alentours du 06 janvier. Il avait par la suite posé ses valises au Manhattan du Moyen-Orient. Après avoir passé plus d’un mois là-bas, le natif de Staoueli (Alger) a remis les pieds en Algérie. Cela s’est passé approximativement le 23 février 2021.
Lors de son passage à l’émission de Sassafinda, Rifka a donc levé le voile sur le motif de son voyage à Dubaï. L’acteur de Timoucha a fait savoir que sa visite était purement professionnelle. Dans le détail, il a révélé qu’il participait à un programme original qui sera diffusé sur MBC.
Les voyages de Rifka entre l’Algérie et Dubaï : Allal peine à ronger son frein
En évoquant l’affaire, le journaliste algérien, chroniqueur de Sra Ma Sra, n’a pas lésiné sur ses mots. Allal a exprimé sa frustration et son mécontentement à ce sujet ce jeudi 29 avril 2021. À ses yeux, les va-et-vient du jeune algérien Rifka « n’apporteront aucune valeur supplémentaire au pays ».
Il juge ainsi les voyages de l’influenceur de « non-prioritaires » et surtout « insignifiants ». En réalité, « je ne suis pas en train de le condamner », tient-il à préciser par la suite. Toutefois, Mohamed Allal estime que la situation de plusieurs personnes bloquées dans le pays devrait être mis en avant.
Il cite, à titre d’exemple, des personnes souffrantes de maladies et qui doivent voyager à l’étranger en urgence. Un peu plus loin, il est revenu sur le cas des chercheurs algériens bloqués à l’étranger. Selon ses dires, l’Algérie doit ouvrir ses frontières exceptionnellement pour eux.