Algérie – Les différentes raisons derrière cette flambée des prix des produits de large consommation, observée récemment sur le marché algérien, viennent d’être étalées.
En effet, plusieurs acteurs se rejoignent sur les raisons de la flambée des prix liée aux produits de large consommation, qui a été observée récemment en Algérie. Notamment, avec le plafonnement des marges à la vente, qui a plutôt eu un résultat contraire à celui espéré, en ce qui concerne la hausse des prix de plusieurs produits sur le marché, rapporte le quotidien Liberté.
Parmi les raisons de cette instabilité que subit le marché, la Fédération algérienne des consommateurs (FAC) évoque le manque de marchés de vente en gros à travers le pays. De même que son président, Mohamed Toumi, estime que « les marchés de gros projetés à travers le pays, considérés comme un instrument de régulation par excellence, n’ont pas été réalisés dans leur totalité ».
Mais pas que, le même responsable indique aussi que le manque flagrant en chambres froides à travers les différentes régions de l’Algérie y joue un grand rôle. Il contribue donc grandement à cette dérégulation des prix. L’orateur fait référence ici aux produits agricoles qui sont vendus à quatre fois leurs prix chez les détaillants. Une pratique toutefois due à la spéculation pratiquée par un bon nombre d’intermédiaires.
Quelles pratiques bénéfiques au marché sur le plan organisationnel ?
Selon Mohamed Toumi, l’implantation d’un bon nombre de marchés de gros et grandes surfaces se révèle nécessaire. Ces structures pourront avoir un impact bénéfique sur l’organisation du marché. En exemple, le président de la FAC a cité l’axe en particulier. Il s’agit de celui de Ben Aknoun, Dely Ibrahim, Ouled Fayet et El-Achour. Un axe, d’après l’orateur, dans lequel aucun marché de proximité ne se trouve installé.
Plusieurs facteurs menant à cette dérégulation du marché viennent impacter les prix des produits de grande consommation. Cela notamment en faisant flamber les prix, comme observé lors de ces derniers mois. Ceci dit, les commerçants justifient cette hausse des prix par la hausse des prix des matières premières importées. Mais aussi, la dévaluation de la valeur de la monnaie nationale, face aux devises étrangères.
