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jeudi, 28 mars 2024
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Algérie : Voici les raisons de la baisse du dinar face aux devises (Euro)

Publié le

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Algérie – Un analyste  financier, Souhil Meddah, a accordé un entretien au quotidien nationale Liberté. Il est donc revenu sur les récentes fluctuations du dinar et son recul devant les devises, en particulier l’euro, dans les cotations officielles de la Banque d’Algérie (BA).

Le spécialiste en analyses financières s’est en effet prononcé sur les causes animant la trajectoire baissière de la monnaie nationale, le dinar algérien, face aux devises fortes, à leur tête l’euro, chez la Banque centrale d’Algérie (BCA). Les propos de l’intervenant, qui a livré sa lecture des faits au journal francophone, sont parus ce lundi.

Il commence par dire : « La fluctuation de la valeur du dinar est une bascule qui obéit à des orientations cumulatives ». Il précise par la suite que « ces dernières sont tirées à partir de trois éléments-clés ». Meddah ajoute : « Le premier est fondamentalement dépendant du niveau du stock monétaire en réserves de changes ».

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Cet élément cité en premier « indique des perspectives moins favorables ; pour l’équilibre de la balance des paiements ; ainsi que sur la composante de la contrepartie en fiscalité pétrolière directe ; et indirectement sur les fiscalités ordinaires ». Il convient de noter que « cela intervient dans un contexte où la génération des déclarations à partir des opérations internes ne fonctionne plus » ; comme auparavant. C’est-à-dire « au même rythme qu’avant la crise sanitaire de 2020 ».

Chute du dinar face à l’euro : les autres éléments-clés, d’après Meddah 

Le second élément concerne, selon les mêmes dires, « le poids des revenus par rapport aux décaissements à l’extérieur. Ceux-ci « nécessitent une lecture très approfondie ; sur la structure de la demande et de l’offre sur la monnaie nationale » le dinar. « Tout en sachant que des effets inattendus par rapport aux injonctions prévues dans le mode opératoire, accompagnateur du financement non conventionnel, se font sentir négativement ».

Ces effets imprévus « ne donnent pas l’opportunité de recycler les valeurs dégagées ; dans une perspective de générer plus de moteurs de croissance ». L’orateur continue par ailleurs l’exposé de son raisonnement. Il évoque ainsi le troisième élément. « Le prix du baril, comme facteur quantitatif externe, n’arrive plus à assurer la contrepartie des mouvements d’adaptation ; plus flexible et rationnelle du dollar sur le marché international.

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Résultat d’une dévaluation opérée par la BA ? 

Pour synthétiser, Meddah avance que « nous sommes dans une phase où les ressources externes commencent à donner des signaux alarmants ». Ceci au moment où « les ressources internes qui, étant dans une position statique, ne pourront pas, avec le temps, jouer leur rôle de compensateurs ; direct ou indirect sur l’état de la monnaie nationale ». Puis, Souhil Meddah a répondu à la question d’une possible dévaluation du dinar pour anéantir le marché noir.

« Nous assistons, explique-t-il dans ce sens, beaucoup plus à des phénomènes structurels défavorables ; qu’à des actions conjoncturelles ciblées ». Telle chose est due « à l’effet de la dévaluation qui, dans sa nature, ne pourra qu’être artificiellement monétaire ; pour une finalité budgétaire ». Alors, « dans ce cas de figure ; la baisse de la valeur du dinar s’inscrit dans un cadre d’effet assumé par rapport à une conjoncture difficile et incontrôlable ».

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