Algérie – L’exégète islamique, Cheikh Chem Eddine, revient sur le sujet du divorce, et explique quand sous quelle condition la femme doit rendre la dot à son mari. Retrouvez tous les détails dans la suite de cette édition du 11 août 2022.
Très connue et sollicitée par le public algérien, cette personnalité religieuse revient souvent sur des sujets qui alimentent les débats de tous les jours. Cette fois-ci Cheikh Chems Eddine a expliqué à un téléspectateur sous quelle condition la femme devrait rendre la dot à son mari en Algérie. Une question qui revient souvent en cas de divorce.
En effet, alors qu’il anime son émission sur El Bilad TV, le fameux Cheikh Chemsou s’est attardé sur cette interrogation. Sachant qu’un citoyen a tenu à connaître le sort de la dot en cas de divorce. Il s’agit de la somme d’argent (ou autre) qui est donnée à l’épouse par son époux. Et ce, en cas de conclusion d’acte de mariage.
Cela dit, dans ce cas l’interlocuteur a surtout tenu à connaître dans quel cas la femme devrait rendre l’intégralité de la dot en cas de divorce. C’est dans ce sens que Cheikh Chems Eddine s’est prononcé. Il a indiqué qu’en cas de khalwa, soit de consommation de mariage, la femme ne va pas perdre la dot. Elle peut donc bénéficier de l’intégralité de ces biens.
Algérie : Cheikh Chems Eddine revient sur le droit de la dot
Dans le cas contraire, si l’homme concult le contrat de mariage avec sa femme, mais qu’il ne s’est pas retrouvé en tête-à-tête avec elle. Ce qui veut dire que le mariage n’a pas été consommé. La dot, sous ces conditions, devra être partagée entre le couple à parts égales. La femme et l’homme auront le droit donc de façon équitable sur les biens fournis lors d’Al-Fatiha.
Par ailleurs, si le mariage n’a toujours pas été consommé mais que le divorce surgit à cause de la femme. C’est-à-dire que c’est elle qui a choisi de se séparer de son mari. Ou qu’elle l’a trompé, ce dernier pourra donc reprendre l’intégralité de la dot. De ce fait, l’épouse n’aura aucun droit sur cet argent, et devra le restituer à son époux.