Algérie – Le Directeur général du Contrôle économique et de la répression des Fraudes au ministère du Commerce, Mohamed Louhaidia, a affirmé que le stock actuel de l’huile de table est suffisant pour approvisionner le marché pendant 24 jours sans interruption. Voici tout, ce 12 janvier 2022.
Lors de son passage dans l’émission Echorouk Morning, le responsable a expliqué que le stock actuel de l’huile de table en Algérie est suffisant pour approvisionner le marché avec 30.000 tonnes. Ce qui équivaut à 24 jours sans interruption. Il a ajouté que 162. 000 tonnes seront bientôt reçues. Cela suffira à couvrir l’approvisionnement pour une période de trois mois.
Le même intervenant souligne qu’il n y a pas de pénurie d’huile de table. Mais plutôt une augmentation de la demande. Par ailleurs, Louhaidia a expliqué que dans le cadre de la lutte contre la spéculation, 82 infractions ont été rapportées en matière de vente de l’huile de table. 72 rapports de justice. Quatre (4) commerçants se sont vus interdire l’approvisionnement. Et trois (3) magasins ont été fermés.
Aussi, environ 26 tonnes d’huile de table d’une valeur de 2,2 millions de dinars ont été saisis. Le montant de la facture s’élève à environ 8 milliards de centimes. En outre, l’invité d’Echorouk News TV, a souligné que les besoins de l’Algérie en huile de table s’élevaient à 1.600 tonnes par jour. Il poursuit en ajoutant que la production avait doublé pour atteindre 3.200 tonnes au quotidien.
Huile de table en Algérie : le responsable met en garde
D’autre part, concernant la pénurie de lait, le responsable au sein du ministère du Commerce a soutenu autre chose. Il a expliqué que la matière première pour le lait subventionné est disponible. Le DG note alors que l’État est soucieux de ne pas avoir de pénurie de production. En conséquence, il met en garde les commerçants contre l’augmentation des prix.
On parle de ceux auquels ils vendent les produits subventionnés par l’État en Algérie. Concernant l’interdiction de la vente d’huile de table aux mineurs, le ministre du Commerce, Kamel Rezig a expliqué que cette décision est intervenue après la découverte de parties utilisant les enfants pour spéculer sur le produit.
Il a aussi ajouté, dans un communiqué de presse, que la spéculation ne sera pas tolérée par son ministère. Le membre de l’Exécutif a assuré que les services de sécurité vont travailler afin de mettre la main sur les responsables de la rareté de l’huile.
Les raisons de la rareté
Le ministre du Commerce a affirmé que la consommation irrationnelle d’huile de table et la spéculation sont les raisons de sa rareté dans certaines régions du pays. Il a aussi informé que l’Algérie occupera le premier rang en Afrique en 2022. Cela en ce qui porte sur l’exportation de la matière première pour la production de l’huile de table.
Par conséquent, il y a quasiment une semaine, le ministre a ordonné une mobilisation complète. C’est pour faire face aux déséquilibres connus sur le marché. Ces instructions ont été données lors de la tenue d’une réunion avec des cadres du secteur. On a consacré cette séance au suivi de l’approvisionnement du marché en divers produits de large consommation. Il espère à cet effet une mobilisation intensive de toutes les parties prenantes du secteur.
Dans le même contexte, le directeur de la régulation des marchés au ministère du Commerce, Ahmed Mokrani, s’est exprimé. Il s’est prononcé sur la raison des prix élevés de l’huile de table en Algérie. D’après lui, la cause sont les rumeurs. La contrebande. Et le stockage en prévision du mois de Ramadan.
Des quantités pourtant suffisantes !
Le cadre estime que les quantités de production qui sont pompées quotidiennement sur le marché sont très suffisantes. Les besoins nationaux s’élèvent à 1.600 tonnes par jour, rappelle-t-il. Tandis que le rythme de production est de 2.000 tonnes par jour. Ce qui signifie qu’il y a même un surplus.
Enfin, le ministre a souligné que tous les produits de large consommation au niveau mondial ont connu une terrible augmentation des prix. C’est lié aux conditions climatiques, ainsi qu’à l’augmentation du coût du transport. Il a donc exhorté les producteurs de l’huile de table en Algérie à augmenter leur production pour répondre à la demande croissante.
