Économie – En 2024, l’Algérie s’oriente vers une ère nouvelle de développement industriel principalement couronnée par une autonomie industrielle et une forte production locale. Avec des initiatives audacieuses et une vision stratégique, le pays vise à transformer son paysage économique. Examinons de plus près ce tournant majeur.
L’année 2024 est perçue comme une année charnière, symbolisant l’ambition de l’Algérie de se libérer de sa dépendance aux importations tout en valorisant et en développant son potentiel industriel local. Ce mouvement vers l’autonomie industrielle, le développement et l’innovation de la production locale marque un pas significatif vers un avenir économique plus prospère et durable pour l’Algérie.
Dans une démarche ambitieuse, le gouvernement algérien, représenté par le ministre de l’Industrie, Ali Aoun, a mis en lumière la province de Bordj Bou Arreridj, désormais qualifiée de Silicon Valley algérienne. Ce surnom n’est pas anodin. Cette région se distingue par sa contribution significative à l’industrie électronique et à la production d’appareils électroménagers. En effet, elle représente près d’un quart de la production industrielle nationale.
Une stratégie d’investissement ciblée
L’année 2024 est annoncée comme un tournant décisif. L’Algérie s’oriente résolument vers une réduction de sa dépendance à l’importation, tout en stimulant sa production locale. Ce changement de cap se voit soutenu par des réformes législatives. Notamment la loi sur le foncier industriel, visant à dynamiser les projets d’investissement, aussi bien nationaux qu’internationaux.
L’accent est alors mis sur l’autonomie industrielle et l’innovation. La région de Bordj Bou Arreridj en est un exemple éloquent. Elle se positionne non seulement comme un pôle majeur de l’industrie algérienne mais aussi comme un incubateur de talents et d’innovations technologiques. Le ministre de l’Industrie, Ali Aoun, souligne également l’importance de la diversification industrielle. Notamment dans les secteurs agricole et pharmaceutique, pour répondre aux besoins du marché et stimuler la création d’emplois.
Des réformes pour encourager l’investissement
Le gouvernement algérien s’engage à faciliter l’investissement en révisant et en accélérant les procédures administratives. Les investisseurs se retrouvent désormais protégés par de nouvelles lois offrant plus de sécurité et de clarté. Notamment en matière de droits de concession et d’utilisation du foncier industriel.
Visites et projets concrets sur le terrain
Le ministre Ali Aoun a mis l’accent sur l’importance de visites sur le terrain, comme celle effectuée aux complexes industriels tels que Condor et Arcodim. Soulignant à cette occasion l’impact positif de ces entreprises sur l’économie locale. Ces visites permettent non seulement de constater les avancées réalisées mais aussi d’identifier les domaines nécessitant un soutien supplémentaire.