Algérie – Le 14e Sommet des BRICS a vu la participation de 13 pays en plus des cinq pays membres, dont l’Algérie. Ce qui a soulevé des questionnements sur une éventuelle candidature pour rejoindre l’organisation. Dzair Daily vous en dit plus à ce sujet dans la suite de cette édition du 30 juin 2022.
En effet, en plus de l’Algérie, quatre chefs d’États africains ont été présents lors du Sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). De ce fait, en plus du président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, il y avait Abiy Ahmed (Ethiopie), Abdel Fattah al-Sissi (Egypte), Macky Sall (Sénégal) et bien évidemment Abdelmadjid Tebboune (Algérie).
C’est dans ce sens que les spéculations ont suivi leur cours. D’autant plus que certains spécialistes algériens ont déjà abordé le sujet d’une éventuelle candidature de l’Algérie en tant que pays membre. Ainsi, ce 14e sommet apporte bien du nouveau, avec la participation de l’Iran. Qui aurait déjà le soutien de la Russie. D’après ce qui a été rapporté par Le Journal de l’Afrique.
Du côté de l’Algérie, Abdelmadjid Tebboune avait même été le premier à livrer son discours lors de cette conférence diplomatique. Le Chef des Forces armées algériennes a rappelé « l’impératif de veiller à l’instauration d’un nouvel ordre économique où règneront parité et équité entre pays ».
En sus, le Président Tebboune a ajouté : « Nos expériences passées nous ont montré que le déséquilibre enregistré sur la scène internationale et la marginalisation des pays émergents au sein des instances mondiales constituaient une source d’instabilité, de manque d’équité et d’absence de développement ».
Qu’en pensent les membres des BRICS de la participation de l’Algérie ?
Faisant partie des puissances mondiales dans le secteur économique, la Chine semble pour l’intégration d’autres pays. D’autant plus que le président Xi Jinping se serait exprimé à ce sujet. Il a indiqué que « l’apport de sang frais insufflera une nouvelle vitalité à l’intégration des BRICS et augmentera sa représentativité et son influence ».
Conséquemment, après la candidature de l’Iran et de l’Argentine, l’Algérie pourrait bien être la prochaine sur la liste des prétendants. D’autant plus que l’Algérie serait le premier choix de la Chine en termes d’investissements.
L’Algérie appuyée par la Chine et la Russie
Ainsi, plusieurs facteurs peuvent venir appuyer cette réalité. Comme le fait que ce soit le pays africain avec le plus de diaspora chinoise. Ou le fait que ce soit la première de la région Mena à rejoindre l’initiative des nouvelles routes de soie depuis la Chine.
Mais pas que, un deuxième pays d’importance majeure des BRICS serait aussi un bon allié pour l’Algérie. Il s’agit de la Russie. Sachant que Moscou considère l’Algérie comme un partenaire de taille. Que ce soit dans l’éducation, l’armement, la culture ou encore les énergies.
De ce fait, le fait de faire partie des BRICS ne serait plus qu’une sorte de procédure pour l’Algérie. D’autant plus que les avantages de faire partie de cette organisation sont importants. Cela n’exclut pas le fait que ça peut aussi avoir des inconvénients.
En particulier, le fait de rejoindre le bloc des pays émergents. Les autorités concernées pèseront sûrement les pour et les contre à ce sujet pour trancher et prendre une décision dans un futur proche.