Aviculture – On parle d’accélérer et faciliter la délivrance des dérogations sanitaires pour les importations d’intrants de volaille afin de réduire graduellement le prix du poulet et le stabiliser sur le marché en Algérie. C’est ce qu’a décidé le ministère de l’Agriculture et du Développement rural.
Ces derniers mois, le prix du poulet a flambé en Algérie en conséquence de la hausse des prix des matières premières. Cette hausse se répercute inévitablement sur les consommateurs. Depuis plusieurs mois, les éleveurs se confrontent à la hausse des coûts des matières premières agricoles. Elles composent l’alimentation de leur volaille.
Le prix du poulet vivant se trouve ainsi directement influencé par le prix des céréales, du maïs et du soja. Plus précisément, les causes de l’augmentation des prix du poulet sont la hausse des matières premières. Mais également, ça a augmenté en raison des derniers incendies qui ont frappé plusieurs régions d’Algérie. Sans oublier la grippe aviaire qui s’est propagée et a causé des dégâts aux éleveurs.
Rééquilibrer le prix de la volaille à travers le recours à l’importation
Suite à l’augmentation des prix des intrants biologiques avicoles, le ministère a décidé de rééquilibrer le marché. Cette démarche vise à « réguler le marché par l’importation » suite au déficit enregistré et qui a été causé, notamment, par la grippe aviaire qui a touché les élevages de différents aviculteurs à travers le pays.
Selon l’APS, la directrice par intérim des services vétérinaires auprès du ministère de l’Agriculture, Dr. Fairouz Bendahmane, a précisé que des dérogations ont été délivrées. On a procédé à cela « rapidement ». Et « à la demande des opérateurs ». On parle de ceux « intéressés par l’importation d’intrants avicoles ». À savoir, « des œufs à couvre-chair. Des poussins-chair. ou des poussins repro-chair ».
Le recours aux importations d’œufs à couver (œufs de poulet de chair) devrait contenir la flambée conjoncturelle des prix du poulet sur le marché national. Cette importation viendra soutenir la production nationale. Et les prix pourront diminuer de façon progressive. On évoque ici ceux de la viande blanche ainsi que des œufs.
