Algérie – La législation algérienne prévoit l’instauration d’une loi qui cible principalement une catégorie bien précise de la population. Cette loi et la catégorie concernée feront l’objet des prochaines lignes de cet article du 26 juin 2022.
Le phénomène du trafic de drogue a connu une courbe ascendante durant les dernières années pour exacerber le fléau au sein de la société et sa propagation même entre les jeunes. Cela a alors poussé les autorités en Algérie à promulguer une nouvelle loi qui concerne une catégorie précise de la population.
Le trafic de drogue est un fléau qui soulève de nombreuses questions sur la nature de ce phénomène et les raisons de sa propagation. Notamment du fait qu’une large frange de jeunes soient exposés à ses dangers. Un souci qui nuit surtout aux enfants se dirigeant vers la consommation dès le bas âge.
C’est dans cette optique que le ministre de la Justice algérien a annoncé que son département a pris l’initiative de modifier la loi afin de permettre des sanctions plus sévères à cet égard. Dans sa déclaration diffusée par la chaîne de télévision Ennahar TV, le responsable a révélé que les autorités algériennes accordent autant d’importance à l’aspect dissuasif qu’à l’aspect éducatif et psychologique.
Selon les dires du ministre chargé du secteur, lorsque les consommateurs sont des mineurs, il est préférable d’adopter une nouvelle approche. Dans le détail, celle-ci consiste à considérer ces jeunes comme étant des malades. Grâce à cette considération, ces derniers vont recevoir l’aide nécessaire dans les centres spécialisés.
Voici ce que pensent les professionnels de la nouvelle loi concernant les personnes souffrant d’un problème d’addiction à la drogue
La consommation de drogue chez les jeunes constitue une menace pour le tissu social. Ce qui aggrave encore plus la situation est la propagation du phénomène. Il ne se limite désormais plus à certains jeunes mais touche même les étudiants. Pour remédier à cela, les autorités concernées s’engagent à rechercher des solutions appropriées.
Et ce, pour accompagner cette catégorie considérée comme victime de violences familiales et sociétales. À ce propos un avocat agréé à la Cour Suprême et au Conseil d’État tend à penser que cette législation protégera une large part de jeunes. Cette tranche représente la première et dernière victime.
C’est pourquoi, le législateur se doit de trouver des solutions et mettre en place des mécanismes qui assureront la protection des mineurs. Eux qui sont exposés à des sanctions protectrices selon la législation algérienne. D’autre part, une spécialiste en psychologie a affirmé que cette initiative aura un meilleur aspect psychologique et social.
Effectivement, l’adolescent n’a pas la force et la volonté de prendre la décision d’arrêter la drogue. C’est là qu’intervient le rôle des centres qui assureront un accompagnement permanent au concerné. Ces espaces fourniront l’aide requise pour se débarrasser radicalement de l’addiction à la drogue.
Avant de conclure, il convient de noter que cette phase d’accompagnement aura certainement un impact significatif. Et cela à la fois sur la société et les adolescents. C’est la raison pour laquelle l’État algérien a opté pour le soutien psychologique et le suivi des adolescents victimes de la drogue. Cette politique s’avère la solution adaptée à cette catégorie qui a besoin de l’aide pour sortir de ce monde dangereux.