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jeudi, 25 avril 2024
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Algérie : Les vendeurs du marché noir de devises d’Oran au chômage

Publié le

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Algérie – Sur les pas de les cambistes du Square Port-Saïd à Alger, les vendeurs activant dans le centre d’Oran, deuxième ville du pays après la Capitale, se sont exprimés au site web d’information Cap Ouest, sur l’actualité récente qui bouleverse le marché noir du change.

Il y a lieu d’un « effondrement des cours de l’euro », selon les cambistes Oranais hautement préoccupés par la situation alarmante qui domine leur marché. En effet, la monnaie unique européenne, l’euro, est évaluée dans les opérations d’achat au taux de 185 DA l’unité et ne dépasse pas à la vente le seuil des 188 DA pour 1 euro en ce début Avril. Cela constitue d’ailleurs l’une des fâcheuses conséquences de la pandémie du Covid-19. De son côté, le dollar s’échange sur le marché noir des devises d’Oran au taux de 168 à l’achat et il se vend au prix de 171 dinars pour 1 dollar; tandis que la livre sterling oscille autour des 215 dinars à l’achat et se vend au prix de 220 en échange de 1 pound.

Le Coronavirus a mis à genoux le marché et c’est ainsi que les acheteurs sont devenus introuvables. Le cauchemar des cambistes dure depuis que « la Omra est suspendue » et que « les voyages vers la Turquie et l’Europe, prévus en cette période de vacance pour les algériens ont été annulés »; confie à Cap Ouest « un de ces gérants de bureaux de change » illicites situés pas loin du Consulat d’Espagne.  

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Le même témoignage nous indique également que les plus gros clients qui réservent les plus gros portefeuilles à ce type de transactions, à savoir « les importateurs qui achetaient les grandes sommes de devises semblent » à présent exclus de l’équation. « Et c’est nous qui payons le prix » ajoute le témoin en guise de plainte.

Le calvaire des cambistes a de beaux jours devant lui

D’après le point de vue d’une multitude de spécialistes et d’observateurs, citée par notre source, « la chute des devises » n’est pas prête à connaître le répit, mais au contraire elle continuera de fabriquer la réalité quotidienne de plus en plus dure du marché noir, tant que l’économie nationale est frappée de plein fouet par la crise sanitaire; et celle pétrolière, compte tenu ici du facteur aggravant que représente notre dépendance aux hydrocarbures.

Donc, l’offre n’arrêtera pas de surplomber la demande, selon l’optique desdits spécialistes. D’autant plus que « l’arrivée des émigrés qui fuient » le bilan de l’épidémie en France, alimentera davantage l’offre, dont le niveau élevé est naturellement un paramètre très impliqué dans la chute des prix, et cela par son large surpassement du niveau de la demande qui ne cesse de diminuer.

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Rappelons par ailleurs que beaucoup ont carrément appelé à mettre les verrous, une bonne fois pour toute, à la sphère informelle d’achat et de vente des devises en Algérie. Nombreux sont ceux qui ont évoqué la pertinence des bureaux de change en la matière. C’est dans ce sillage que des experts, à l’image d’Omar Berkouk, se sont prononcés et se prononcent toujours sur la question, en proposant les meilleures modalités rendant plus efficace l’intervention des textes de loi similaires au règlement n° 20-04 publié dans le Journal Officiel en mars 2020

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