Algérie – Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, s’est exprimé dernièrement sur le vaccin contre le coronavirus, et son caractère obligatoire ou pas. Voici sa réponse.
En effet, le sujet du vaccin contre le coronavirus est encore mis sur le tapis. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, a décidé de se manifester à ce sujet, le vendredi 11 décembre sur la chaine de télévision Algérie 3. Il s’est alors exprimé au sujet du vaccin contre le coronavirus : sera-t-il obligatoire ou non en Algérie ?
En outre, beaucoup sont les Algériens qui attendent le vaccin contre le coronavirus de pied ferme. Ils le voient comme étant le remède qui va permettre de regagner un semblant de vie normale. À contrario, d’autres se montrent appréhensifs et redoutent les effets secondaires qu’il peut engendrer. Et c’est d’ailleurs dans ce cadre que Benbouzid s’est prononcé.
Il a tenu à rassurer les citoyens algériens sur le fait que le vaccin ne sera en aucun cas obligatoire. Ça restera un choix personnel. C’est-à-dire ça relèvera d’une décision que chaque citoyen pourra prendre en son âme et conscience. Le responsable précise que lors des touts débuts de la vaccination, certaines catégories seront favorisées. Il évoque ainsi le personnel soignant, les personnes âgées ainsi que les personnes atteintes de maladies chroniques.
La stratégie nationale en matière de vaccination exposée par le ministre
Effectivement, le ministre a profité de son passage au petit écran pour annoncer : « La mise en place d’un plan dans le cadre de la stratégie nationale en prévision du lancement de l’opération de vaccination contre le coronavirus après acquisition du vaccin ». Cette stratégie sera basée sur deux (02) plans. Le premier relève davantage du domaine de la gestion, soit l’aspect logistique dont se chargera le ministre de l’Intérieur.
Le deuxième plan réside, quant à lui, dans le suivi de l’opération de vaccination à travers les établissements de santé. C’est le ministre de le Santé, lui-même, qui s’en chargera. Le responsable a confirmé ses propos antérieurs en proférant que : « l’Algérie s’emploie, depuis le mois d’août écoulé, à acquérir le vaccin. ». Par ailleurs, pour garantir un haut niveau de sécurité, le vaccin ne fera l’objet d’aucune acquisition avant l’aboutissement de quelques étapes.
Il sera soumis à une batterie de tests, en plus d’attendre plusieurs validations de différentes organisations. Le ministre a affirmé que le gouvernement algérien se procurera le traitement contre la COVID-19 après l’autorisation de sa mise sur le marché. Ensuite, divers organismes devront le valider. Le ministre a cité l’OMS ainsi que l’ONU. Benbouzid évoque aussi le groupe COVAX.