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lundi, 4 novembre 2024
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Vaccin anti-Coronavirus : Le chercheur algérien Hakim Djaballah se prononce

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Algérie – L’éminent virologue américain d’origine algérienne, le Dr. Hakim Djaballah, a donné son point de vue d’expert concernant la recherche de traitements, de vaccins anti-Covid-19 et les leçons à retenir de la pandémie du Coronavirus, lors d’un entretien accordé au média arabophone Echorouk, dans son édition du 30 avril.

Parmi les points discutés, le Dr. Hakim Djaballah a tenu à faire le point concernant un éventuel vaccin développé par les États-Unis. Selon lui, il n’y aura pas de vaccin, ni dans les prochains 18 mois ni à l’avenir « je pense qu’on le l’aura jamais »; a-t-il avancé.

Pour mieux s’expliquer, le virologue a rappelé le premier « SARS » qui est arrivé en 2002, à l’époque; a-t-il dit, ces « mêmes génies nous avaient promis que dans 18 mois on aurait un vaccin »; alors qu’aujourd’hui 20 ans plus tard, aucun vaccin n’y a été attribué.

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Dans le même sillage, il cita le « MERS », apparu en 2012 en Arabie Saoudite. « Malgré tout le pétrodollar qu’ils ont, ils n’ont toujours pas trouver de vaccin contre ce virus »; a-t-il fait remarquer signalant que ce dernier sévit encore sur leurs territoires.

L’éminent virologue a affirmé que ces virus ne sont pas facilement vaccinables, car des anticorps seront certes développés mais en cas de contamination par un de ces Coronavirus ou le Covid-19; le système immunitaire ne sera plus capable de se défendre. Pour sa part, le virologue estime que le vaccin affaibli le système immunitaire et par la suite devient inutile. Son utilisation serait donc une question d’éthique, a-t-il enchaîné.

Quid des traitements à base de plante d’« Artemisia » et de « Nicotine » ?

En réponse à la question relative à ce que « l’Artemisia » peut prévenir, limiter ou atténuer les effets du Coronavirus; là l’intervenant a indiqué que ce médicament est très connu à travers le monde et a même remplacé l’hydroxy-chloroquine dans le traitement de la malaria (paludisme). Cependant, il a tenu à préciser que celui-ci n’a rien avoir avec le nouveau Coronavirus; ni avec les cellules humaines. 

« C’est un médicament qui s’attaque directement aux parasites de la malaria, car il est très spécifique dans le sens où il bloque le cycle vital de ces parasites »; a-t-il expliqué. L’expert n’est pas convaincu par ce traitement, relevant que le point d’entrée du Coronavirus, Covid-19 vient des poumons; ce qui n’a rien avoir avec les intestins. « Avant d’utiliser des traitements de ce genre, il faut tout d’abord bien étudier leurs pharmacologies; en particulier leurs effets secondaires »; a préconisé Djaballah. 

S’agissant des traitements thérapeutiques qui vont être entrepris en France; avec des patchs à la nicotine, le chercheur algérien a tranché en affirmant que la nicotine n’est pas un médicament, et que les faits sur lesquels; se basent les français ne sont pas cohérents. Il poursuit en révélant qu’après avoir travaillé en Asie; il a découvert que 70% des hommes fument et de manière continue. Selon lui, cette théorie ne s’accorde pas avec les 90.000 cas en Chine.

Fake news et théories du complot sur le Coronavirus

En effet, Dr. Djaballah estime que l’hypothèse concernant la bactérie « Prevotella » qui serait à l’origine du Coronavirus n’est pas cohérente, car ces bactéries vivent dans l’estomac et les intestins, alors que ledit virus n’entre pas de cette manière.

Pour le chercheur algérien Hakim Djaballah, il s’agit plutôt d’un groupe de chercheurs et d’investisseurs qui y voit une opportunité pour avancer qu’ils ont un traitement pour cela. « Je pense que cela devient plus du marketing pour essayer d’effrayer les gens, et de l’autre côté de leur proposer une solution toute faite », a-t-il argumenté.

Répondant à une question sur les théories du complot, l’intervenant a expliqué qu’il y avait deux points distincts, le premier est purement politique, car ce virus a détruit les économies des pays, a-t-il signalé. Selon lui, la Chine aurait menti au reste du monde; avec la complicité de l’OMS qui avait donné des garanties aux gouvernements que cette épidémie serait réglée en Chine et qu’elle ne les toucherait pas.

Le deuxième est la protection contre les litiges. D’un point de vue global, il a estimé que beaucoup de pays vont traîner la Chine vers la Cour Internationale de Justice; sous prétexte de dédommagement. « Les mensonges de la Chine ont pour but de détourner la vérité dans le but de diminuer toute preuve contre elle, pour que ce soit plus difficile de prouver que c’est elle, en effet qui a mal gérer la crise »; a souligné Djaballah.

Des leçons à tirer de cette crise sanitaire inédite ?

Le Dr. Hakim Djaballah a clôturé son entretien en avouant que le monde dans lequel nous vivions avant la pandémie « va certainement changer ». Ainsi la première leçon à tirer concerne les investissements dans les recherches contre les virus qui risquent d’arriver. Les pays les plus développés sont maintenant conscient que le réchauffement climatique et la pollution sont responsables de l’accélération du déplacement des virus et des bactéries vers les humains; a-t-il dénoté. 

Pour lui, les infrastructures sanitaires à travers le monde entier devront être revues tout en rétablissant de nouvelles notions; particulièrement dans l’infrastructure médicale. Il poursuivit en exposant l’idée que l’OMS a perdu toute crédibilité suite à la gestion de cette crise; et que l’éventualité de créer une nouvelle organisation sanitaire indépendante des Nations-Unies pourrait faire respecter les normes à travers le monde. 

Selon lui, le développement et la technologie doivent être modérés et surveillés; car l’écosystème des bactéries et des virus est en train d’être perturbé; et cette nouvelle organisation pourrait aider le monde à changer cela, a-t-il conclu.

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