Algérie – Un tremblement de terre est ressenti à Sétif, plus précisément au sud ouest de la commune de Rasfa, aujourd’hui, mercredi 24 février 2021.
En effet, une nouvelle secousse (tremblement de terre) a été ressentie dans la nuit de ce mercredi 24 février au nord-est de l’Algérie, et plus précisément dans la wilaya de Sétif.
Le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG) fournit des précisions. Le tremblement de terre a été enregistré, selon cet organisme, à une magnitude de 4.8 sur l’échelle de Richter à 02 heures et 51 minutes. Il a été localisé à 09 km au sud ouest de la commune de Rasfa de la wilaya de Sétif.
Cette secousse a également été ressentie dans de nombreuses wilayas du nord-est du pays, notamment à M’sila, Biskra, Batn et Bordj Bou Arreridj.
Tremblements de terre en Algérie : Un expert évoque les risques majeurs
La récente activité sismique a frappé plusieurs régions du centre et de l’est du pays. Elle est intervenue durant ces dernières semaines et inquiète plus d’un. Les plus préoccupés sont les citoyens qui habitent dans les environs des noyaux à risques. Le professeur Abdelkrim Chelghoum, président du Club des risques majeurs s’est alors exprimé au sujet de ces tremblements de terre enregistrés dernièrement en Algérie.
Il évoque ainsi les deux tremblements de terre enregistrés à Mila, ou celui de Tipaza ou bien celui enregistré à Blida avec une moyenne de 4 degrés sur l’échelle de Richter. Tout cela représente, « d’un point de vue scientifique et technique, une activité sismique ordinaire, voire normale », a déclaré Chelghoum. Ce dernier s’est prononcé auprès du site web de la télévision algérienne (ENTV). Le média francophone, Algérie 360, a repris les déclarations.
« La position géographique de l’Algérie, notamment sur la rive méditerranéenne, la rend plus exposée aux secousses telluriques et à d’autres dangers naturels ». On parle ici de par exemple les « inondations et les incendies ». C’est ce qu’a expliqué le professeur. Cependant, l’on déduit que les conditions géographiques de notre pays imposent l’élaboration d’études techniques assez précises. Le but recherché consistera à trouver des solutions urgentes pour protéger les vies et les biens de nos concitoyens.