Algérie – Les transactions dans l’immobilier en Algérie connaissent un effondrement depuis quelque temps. Il s’agit d’une déclaration d’un responsable à la Chambre nationale des notaires. Plus de détails dans la suite de cet article du mercredi 26 janvier 2022.
En effet, dans une déclaration accordée au quotidien Echorouk, le Président de la Chambre nationale des Notaires, Redha Benouanane, annonce l’effondrement des transactions immobilières. Ce dernier déclare que le secteur de l’immobilier a enregistré une chute de 70% dans ses transactions en Algérie.
Par ailleurs, cet écroulement est selon le responsable, dû à la pandémie de la Covid-19 ces derniers temps. Ainsi, à la baisse du pouvoir d’achat. Benouanane aborde la situation délicate à laquelle les notaires font face. Selon lui, le marché de l’immobilier souffre d’une stagnation sans précédent. Cela, en raison de la baisse des ventes et des achats des biens immobiliers de toutes sortes.
Au fait le responsable en question affirme que cette baisse des transactions immobilières n’a pas touché uniquement les particuliers. Ceux qui étaient contraints de vendre leurs biens pour dédommager les pertes qu’ils avaient subies dans le domaine commercial. Ou encore, pour régler leurs dettes.
Il faut savoir que cette crise a également touché les sociétés de promotions immobilières. Sachant que certains opérateurs ont, eux aussi, du mal à commercialiser leurs maisons. Et ce, malgré les remises et les offres attractives. Tout ce qu’on peut dire c’est que les algériens ont peur !
« L’ère des prix élevés de l’immobilier en Algérie est fini »
En outre, le Président de la Chambre nationale des Notaires s’est prononcé sur la crainte des algériens. En effet, le citoyen algérien a maintenant peur de risquer son argent pour l’achat ou la vente d’un bien immobilier selon la même source.
Alors que l’immobilier était plutôt considéré comme une garantie pour investir ou placer de l’argent. Mais aussi, pour avoir l’avantage de réaliser un large bénéfice. Cela dit, l’intervenant a révélé que l’ère des prix élevés de l’immobilier en Algérie est révolue.
Effectivement, Benouanane justifie cela par la crise que le marché immobilier traverse depuis le début de la pandémie de la Covid-19. Ce bouleversement a impacté négativement le quotidien des agents immobiliers. Le Président de la Chambre nationale des Notaires déclare qu’ « il n’y a ni vente ni achat, à l’exception du renouvellement de certains contrats et bails de location ».