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vendredi, 19 avril 2024
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Algérie : Toxicomanie et alcoolisme à l’heure du confinement.. Bombe à retardement ?

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Algérie – Selon un expert international dans la lutte contre les fléaux sociaux, les toxicomanes et les alcooliques représentent la catégorie la plus susceptible de violer le confinement sanitaire.

Alors que le confinement sanitaire dure depuis presque un mois au niveau national; l’épidémie du Coronavirus a frappé toutes les catégories de personnes ainsi que toutes les activités socio-économiques. A ce propos, le professeur Nacer Dib, expert international dans la lutte contre les fléaux sociaux a expliqué les retombées des récentes restrictions sanitaires sur une frange sociétale oubliée et peu évoquée – par tabou -; en l’occurrence celle des toxicomanes et des alcooliques.

« Les toxicomanes et les alcooliques sont confrontés à un état psychologique et à une anxiété perturbés; en raison des dispositifs de prévention imposés par le confinement à domicile, dans le but de limiter la dissémination vertigineuse du Covid-19 dans le pays. »; a fait remarquer le spécialiste lors d’un entretien accordé au journal arabophone Echorouk.

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Dans ce contexte, le professeur Dib, a avancé que ces derniers ont trouvé un moyen de contourner les mesures de confinement; en se tournant vers des rassemblements sur les toits des bâtiments et dans les sous-sols; à l’abri des regards des services de sécurités. Ce phénomène s’est intensifié en particulier dans les quartiers populaires, faisant des adolescents de nouvelles victimes auprès des vendeurs de drogues; conséquence de l’ennui et l’oisiveté découlant du confinement.

Appel à la mobilisation des autorités publiques

Inquiet de tournure que prend la situation, Nacer Dib a signalé que c’était aux services de sécurité de se mobiliser afin de freiner ce phénomène social, particulièrement en cette période fragile que traverse le pays; car ces derniers disposent des informations relevant des quartiers habités et fréquentés par les trafiquants de drogue ainsi que les toxicomanes.

Le spécialiste international dans la lutte contre les fléaux sociaux, a appelé la société civile à intervenir en collaborant avec les associations de quartier; estimant que ces dernières sont proches et en contacts directs avec ces jeunes en détresses; ajoutant qu’elles sont les mieux informées sur leurs préoccupations et leurs inquiétudes qui les poussent à s’orienter vers la toxicomanie.

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En conclusion, Nacer Dib, a réaffirmé la nécessité de mettre au point une stratégie unifiée, car ce phénomène touche davantage de jeunes adolescents et adolescentes de la société Algérienne; et cela en la concrétisant sur le terrain grâce à la coopération entre les autorités publiques et la société civile.

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