Algérie – Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a effectué des changements significatifs, incluant la fin des fonctions de deux hauts fonctionnaires et la nomination d’un nouveau contrôleur général de l’Armée.
Dans une série de décrets présidentiels publiés dans le dernier numéro du Journal Officiel, l’administration algérienne a annoncé, en effet, des changements importants au sein de son équipe. Ces décrets, qui témoignent d’une restructuration au plus haut niveau de l’État décidée par le président de l’Algérie Abdelmadjid Tebboune, comprennent la fin des missions de Kamel Sidi Saïd et de Oujani Mustapha, ainsi que la nomination d’un nouveau contrôleur général de l’armée.
Kamel Sidi Saïd, qui occupait le poste de chargé de mission à la présidence de la République, a vu ses fonctions prendre fin. Le décret présidentiel stipule que cette décision a été prise en vue de sa nomination à un autre poste, sans toutefois préciser la nature de ses nouvelles responsabilités.
Dans un mouvement parallèle, Oujani Moustapha, qui avait la fonction de contrôleur général de l’armée, a été démis de ses fonctions à partir du 22 octobre 2023. Ce changement marque une étape importante dans la gestion des affaires militaires du pays.
Algérie : Tebboune réorganise les rôles clés de l’Armée et de la Présidence
En remplacement de Oujani Mustapha, le décret présidentiel annonce la nomination de Haj Bousselja au poste de contrôleur général de l’armée. Cette nomination est perçue comme une étape clé dans le renouvellement des cadres militaires du pays. Bien que les détails sur le parcours professionnel de Bousselja ne soient pas immédiatement disponibles, sa nomination indique une volonté de l’administration actuelle de rafraîchir et de renforcer sa structure de commandement militaire.
Ces changements interviennent, en effet, dans un contexte de réformes continues en Algérie, où le gouvernement cherche à moderniser ses institutions et à renforcer l’efficacité administrative. Les analystes politiques voient dans ces mouvements une tentative de consolider le pouvoir au sein de l’administration présidentielle, en alignant des personnalités clés sur la vision stratégique du président.
Ces décrets reflètent, effectivement, la dynamique évolutive de la politique algérienne, où les changements de personnel au plus haut niveau sont souvent indicatifs de changements plus larges dans la direction politique et stratégique du pays. La communauté internationale et les citoyens algériens suivront de près les répercussions de ces nominations sur la gestion des affaires de l’État.