14.9 C
Alger
14.9 C
Alger
vendredi, 29 mars 2024
- Publicité -
AccueilÉconomieAutomobileAlgérie : Tebboune marque la fin du montage automobile et tacle Renault

Algérie : Tebboune marque la fin du montage automobile et tacle Renault

Publié le

- Publicité -

Algérie – Le président Tebboune a fait savoir que l’Algérie arrêtera l’importation des kits de montage automobile tout en envoyant un pique à un constructeur automobile français, Renault en l’occurrence.

Lors de son entretien du 19 février avec le journal français Le Figaro, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a annoncé l’arrêt de l’importation de kits d’assemblage et de montage automobile (SKD/CKD), estimant que cette politique d’importation tous azimuts est la source des « maux de l’Algérie » du fait de « la surfacturation et du transfert illicite de devises » qui sévissait impunément dans ce secteur.

« Nos maux viennent de l’importation débridée, génératrice de surfacturation, une des sources de la corruption favorisée par de nombreux pays européens où se faisait la bancarisation, la surfacturation, les investissements de l’argent transféré illicitement. Cela a tué la production nationale », a affirmé Tebboune lors de sa première entrevue avec la presse étrangère.

- Publicité -

Le président poursuit, en signant la fin de l’importation des kits d’assemblage. « Nous allons arrêter l’importation de kits automobiles », a-t-il affirmé, avant d’évoquer le constructeur automobile français Renault, en soulignant que sa filiale algérienne (Renault Algérie) « n’a rien à voir avec celle qui est installée au Maroc ».

À travers ces déclarations, Tebboune vient valider la position exprimée plus tôt cette semaine par son ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, qui avait annoncé le gel des exonérations douanières et des avantages fiscaux accordés aux monteurs automobile en Algérie.

Pour rappel, Ferhat Ait Ali a qualifié les usines de montage automobile de véritable « escroquerie », estimant qu’elles n’ont aucune relation avec l’industrie réelle. « Cette escroquerie ne dépend pas du ministère de l’Industrie. Certes, officiellement l’activité est industrielle mais le dossier n’a aucune relation avec l’industrie. », avait-il affirmé lors de son allocution à la presse.

- Publicité -

Derniers articles

- Publicité -

Nos lecteurs ont lu aussi

- Publicité -

A découvrir

- Publicité -
- Publicité -