Algérie – Le Syndicat algérien des travailleurs de l’Éducation (SATE) a appelé le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à intervenir pour séparer le secteur de l’Éducation de la Fonction publique. Dzair Daily relate pour vous toute l’information dans la suite de cet article du 13 avril 2022.
En effet, le Syndicat national des travailleurs de l’Éducation (SNTE) a lancé un appel. Il a, en fait, sollicité le Chef de l’État algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour intervenir afin de séparer le secteur de l’Éducation de la Fonction publique en Algérie. Ainsi, à améliorer la situation financière des travailleurs du secteur. C’est du moins ce que rapporte le média arabophone Echorouk.
Dans une déclaration au média susmentionnée, le secrétaire général du Syndicat algérien des Travailleurs de l’Éducation (SATE), Mohamed Belamri, s’est penché sur le sujet. En fait, le responsable a affirmé que pour fonder un système éducatif susceptible de répondre à la demande sociale, cela suscite un effort supplémentaire de prouesses et de qualifications. Ce qui nécessite l’intervention du Chef de l’État.
De ce fait, le Syndicat appelle à la séparation du secteur d’Éducation de la Fonction publique. En plus, à ordonner aux départements concernés d’accélérer l’exécution de la loi directive n°08/04 de l’Éducation. Plus particulièrement de l’article 8. Celle-ci stipule que l’Éducation, en tant qu’investissement productif et stratégique, est une priorité étatique.
Syndicat national des travailleurs de l’Éducation : autres revendications
En effet, le même intervenant a ajouté d’autres points lors de sa déclaration. En fait, Mohamed Belamri a proposé de recourir à l’amélioration de la situation financière des salariés du secteur d’Éducation. De ce fait, le secrétaire général du SATE a lancé un appel au Président de la République. Cela concerne l’application de l’article 80.
Ce dernier porte sur la prise en charge de l’État quant aux fournitures et matériel mis à disposition des usagers du secteur. Effectivement, cela permettra, selon l’intervenant, aux fonctionnaires de l’Éducation nationale d’exercer leur profession dans les meilleures conditions.
Le locuteur a relevé une autre préoccupation majeure. En fait, il a appelé à la nécessité d’installer une nouvelle loi. Celle pour interdire toute forme de violence à l’encontre des travailleurs du secteur.