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mercredi, 16 juillet 2025
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Algérie : stratégie innovante face aux catastrophes naturelles

Publié le

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Algérie – Face à des dépenses annuelles dépassant les 35 milliards de dinars algériens pour gérer les conséquences des catastrophes naturelles, l’Algérie se mobilise pour une réforme majeure. Un projet de loi ambitieux, présenté récemment, vise à transformer radicalement la gestion des risques et des catastrophes dans le pays.

L’Algérie se trouve à un tournant crucial dans sa gestion des catastrophes naturelles. Confronté à des coûts annuels énormes, dépassant les 35 milliards de DZD pour faire face aux conséquences de ces événements dévastateurs, le pays s’engage dans une réforme législative ambitieuse. Le ministre de l’Intérieur, Brahim Merad, a récemment mis en lumière cette situation lors de la présentation d’un projet de loi innovant devant l’Assemblée populaire nationale.

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Ce projet de loi, s’inscrivant dans le cadre du développement durable, vise à établir un cadre juridique robuste pour la prévention, l’intervention et la réduction des risques liés aux catastrophes naturelles. En se détachant d’une approche réactive, l’Algérie envisage désormais une stratégie proactive, concentrée sur la prévention et la prévision, pour mieux gérer les risques environnementaux et climatiques.

La nécessité de cette réforme a été mise en évidence par les nombreuses catastrophes subies par le pays au cours des dernières années. Ces événements ont non seulement eu un impact financier significatif mais ont également souligné des lacunes dans le cadre juridique existant. Le traitement actuel, centré principalement sur la gestion des conséquences des catastrophes, s’est révélé insuffisant. Nécessitant ainsi une refonte complète pour intégrer efficacement la prévention et la planification d’urgence.

Le nouveau projet de loi se distingue par l’introduction de 24 nouveaux articles et la révision de 66 autres. Il étend la portée des risques couverts, passant de 10 à 18, et inclut des défis contemporains tels que les risques liés au changement climatique, à la technologie spatiale et cybernétique, aux infestations de criquets pèlerins et aux menaces biotechnologiques.

L”attention se tourne également mis sur l’adoption de technologies modernes et la numérisation pour améliorer la prévention et la réponse aux catastrophes. En outre, le projet met en lumière l’importance de l’investissement dans la prévention et la préparation, soulignant la nécessité d’une gestion collaborative des risques et d’une sensibilisation accrue du public.

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