Algérie – Le président de Jil Jadid compte participer au dialogue initié par Tebboune, mais sous certaines conditions.
En effet, le président du parti politique Jil Jadid; Soufiane Djilali a répondu à l’appel initié par le président fraîchement élu Abdelmadjid Tebboune en exprimant sa volonté de participer au dialogue, mais dans le respect de certaines conditions.
Selon Djilali, le dialogue avec le pouvoir en place ne peut être entamé sans le respect des conditions fondamentales du Hirak, qui se traduisent par la remise en liberté inconditionnelle du Moudjahid Lakhdar Bouregaa et des centaines de militants et de détenus d’opinion arrêtés en marge du Hirak; que ce soit pour port du drapeau Amazigh ou pour l’expression de leurs opinions. Il précise par ailleurs; que c’est au peuple algérien de juger les actions et les mesures qui seront prises par le gouvernement dans les jours à venir.
Le “dialogue” pour une sortie de crise en Algérie ?
Deux camps s’opposent déjà sur cette question du dialogue. En effet, si l’on se base sur les opinions et les avis exprimés par des militants ou de simples citoyens sur les réseaux sociaux ou sur le terrain; l’on remarque que beaucoup d’entre eux affichent des réticences et rejettent en bloc la « main tendue » de Tebboune; estimant que le fait d’accepter de dialoguer avec lui reviendrait à lui donner une « légitimité ».
Cependant, d’autres voix s’élèvent pour défendre l’idée du « dialogue »; comme solution d’une sortie de crise, tout en imposant fermement des conditions indiscutables comme l’a exprimé Soufiane Djilali mais aussi Saïd Salhi, vice-président de la LADDH; Abderrahmane Arar ou encore Abdallah Djaballah ainsi que des partis politiques à l’image du FFS et du PT.
#الجزائر #جيلالي_سفيان .. سنشارك في #الحوار الذي دعا إليه #تبون لكن بشروط pic.twitter.com/wHwx17CiUi
— Ennahar Tv النهار (@ennaharonline) December 17, 2019