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jeudi, 28 mars 2024
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Algérie/Affaire Sonatrach au Liban : Tebboune ordonne l’ouverture d’une enquête

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Algérie/Liban – Alors qu’un scandale a éclaté au Liban, impliquant indirectement la Sonatrach, le président de la République a ordonné au ministre de la Justice d’ouvrir une enquête et d’éclaircir le point concernant l’affaire du « carburant défectueux » vendu à une entreprise libanaise.

Lors d’une conférence de presse conclue ce 13 mai, le ministre conseiller à la communication et porte-parole officiel de la Présidence de la République, Belaïd Mohand Oussaïd, a affirmé que le président de la République Abdelmadjid Tebboune a instruit le ministre de la Justice, Belkacem Zeghmati: de diligenter une enquête sur le récent scandale de Sonatrach relatif à la vente de carburant au Liban.

Le porte-parole de la présidence a indiqué que l’affaire est relative à une transaction commerciale d’une filiale du Groupe Sonatrach; et qu’il s’agit d’un dossier libano-libanais. Toutefois, le géant pétrolier algérien est cité. « S’il y a des individus qui sont impliqués; la justice algérienne se chargera du volet concernant l’Algérie »; a attesté Belaïd, ajoutant que « l’Algérie en tant qu’État n’est pas impliquée ».

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En effet, la compagnie nationale pétrolière et gazière a été accusée, en avril dernier; d’avoir livré du fioul de mauvaise qualité à l’entreprise nationale d’Électricité du Liban (EDL). Dans ce contexte, les médias locaux ont annoncé l’arrestation de son représentant dans ce pays. De plus, la filiale londonienne de la compagnie algérienne, Sonatrach Pétrolier Corporation (SPC) – BVI; est la branche visée, car les autorités libanaises, l’accusent d’avoir livré du carburant « défectueux » via deux cargaisons.

SPC est chargée de transporter et de vendre le pétrole dans la région, notamment au ministère libanais de l’Énergie, qu’elle fournit en gaz et fioul depuis 2005 pour faire fonctionner les centrales électriques. Ainsi, récemment suspectée dans cette affaire; elle s’est défendue et a menacé d’engager une action en justice afin de répondre aux accusations qui lui sont lancées. Des accusations qui portent également atteinte, à sa société mère; la Sonatrach.

Scandale au Liban.. Sonatrach se défend

Tout d’abord, il faut savoir que l’affaire remonte au 25 avril dernier lorsque des médias libanais ont indiqué l’arrestation du responsable local de Sonatrach, dans le cadre d’une enquête sur la livraison d’une cargaison de fioul de mauvaise qualité au Liban un mois auparavant, soit le 25 mars 2020.

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La compagnie algérienne a démenti avoir un représentant au Liban. Concernant ce sujet, Mounir Sakhri, directeur de la communication de Sonatrach, s’est expliqué, ce 13 mai, lors d’un entretien accordé au quotidien national El Watan, « En premier lieu qu’il s’agit d’une seule cargaison et non pas deux, comme le prétendent les médias libanais », a commenté le responsable.

Niant l’existence d’un responsable de la compagnie au Liban, Sakhri a affirmé que la personne qui a été arrêté par la justice libanaise n’est qu’un agent maritime indépendant, œuvrant pour le compte de SPC, chargé de ses affaires administratives auprès de l’administration libanaise et ses différents partenaires. 

Paula Yacoubian monte au créneau

L’intervenant a poursuivi en avançant, qu’au port de chargement, la cargaison a fait l’objet d’analyses par des bureaux d’expertise spécialisés; comme à l’habitude. Le rapport de ces derniers a d’ailleurs confirmé qu’elle répondait fidèlement aux exigences contractuelles, a-t-il signalé. « Ce n’est qu’à son arrivée à destination, que le ministère de l’Électricité et de l’Eau; a demandé d’autres analyses. », a confié Sakhri  

La SPC Londres, a simplement livré le fioul; et n’a aucune responsabilité, à partir du moment où ce produit répondait aux normes contractuelles avant son embarquement sur le navire; a tranché le directeur de la communication de Sonatrach. Néanmoins, la compagnie algérienne fait face à d’autres accusations. 

Il s’agit, en effet, d’accusations fondées par une députée et législatrice libanaise, Paula Yacoubian en l’occurrence; qui a dénoncé l’existence d’un présumé contrat secret; signé en 2005 entre le ministre de l’Énergie du Liban et le représentant de la société SPC-BVI. Selon elle, ce contrat aurait profité à plusieurs personnalités libanaises et algériennes, depuis des années. Celle-ci faisait entre autre référence au scandale de Sontarach I et II.

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