Algérie – Le comédien algérien, Lamri Kaouane, évoque les salaires des acteurs de films dramatiques sur le plateau d’une émission télévisée.
Invité dans une émission, diffusée sur Echorouk TV, ce dimanche 25 avril 2021, le comédien algérien, Lamri Kaouane, évoque, malgré lui, les salaires des acteurs de films et de séries dramatiques en Algérie, d’une façon, tout de même, qui reste satirique pour ne pas sortir de ses standards.
En effet, l’animatrice de l’émission lui pose l’ultime question, le cachet d’un acteur en Algérie. Elle lui rappelle que de nombreux artistes préfèrent ne pas répondre à cette question et garder cette information secrète. Cela dit, elle insiste pour avoir l’exclusivité de connaître sa réponse.
Dans le détail, le talentueux Kaouane, lui explique que le salaire proposé varie, bien évidemment, selon l’acteur. Cependant, il précise que la majorité des producteurs essaient de négocier au maximum avec ces professionnels pour en tirer profit. Et ce, dans le but notamment de proposer le salaire le plus bas.
« Dieu seul le sait si tu vas être payée ou pas », ajoute Lamri
En outre, l’acteur connu notamment pour ses « One man show » précise qu’on peut parler de cachet quand il y en a un. Ainsi, il indique que c’est très fréquent qu’un artiste travaille et joue le rôle demandé sans qu’il ne soit jamais payé. De plus, il précise que même si la personne est sous contrat, cela ne va rien changer.
Cependant, suite aux multiples relances de l’animatrice au sujet du salaire, il déclare que son salaire varie entre 800 millions et 1 milliard deux cents millions de centimes. Suite à ces révélations, les personnes présentes sur le plateau semblaient toutes plus étonnées les unes que les autres.
Au final, celui qui fait partie de la distribution du film « En attendant les hirondelles » revient sur ses propos. Il indique qu’il s’estime heureux qu’il a de quoi vivre et de quoi s’offrir les nécessités de la vie quotidienne. Il ajoute notamment qu’il travaille pour se nourrir et nourrir sa famille sans en espérer davantage.