Algérie – Tandis que le flou demeure en place concernant la question de l’ouverture des frontières, un expert dans le domaine de l’aviation précise une date susceptible d’être celle de la reprise des vols nationaux en Algérie, comme première étape avant le retour des vols internationaux. Farid Benyahia évoque, dans ce sens, le 25 septembre 2020.
Dans un entretien téléphonique accordé à la chaîne de télévision, Bahia TV, un expert en relations internationales, en aviation, ainsi qu’en économie, Farid Benyahia en l’occurrence, a estimé « que la première étape, à savoir la reprise des vols nationaux, en Algérie, se fera à compter du 25 septembre prochain ».
L’intervenant entend parler des liaisons aériennes à l’intérieur du pays. C’est-à-dire d’Alger vers le Sud du pays, l’Est et l’Ouest. Cela ne serait que la phase préliminaire du processus progressif de la reprise des vols. Cette étape première fait l’objet actuellement, selon le spécialiste, d’une étude approfondie ; et son lancement surviendrait très bientôt.
Comme suite logique au retour des vols domestiques à travers le territoire national, arriverait le rétablissement des liaisons avec les autres pays. L’interlocuteur du média régional avance que « la seconde étape se fera, quant à elle par la suite, avec l’ouverture des grands aéroports ». Ces derniers sont ceux qui « accueillent les vols internationaux » ; stipule Benyahia avant de prévenir que « cela devra se faire avec une grande prudence ».
Commencement du processus d’ouverture, vers le début octobre au plus tard ?
L’expert Farid Benyahia assure donc que « l’ouverture des aéroports sera graduelle et progressive ». Ce sera « vers la fin septembre voire début octobre », précise l’orateur. À cette date, « les aéroports ouvriront progressivement, par étapes ». Il ajoute un peu plus loin qu’« un protocole sanitaire devra être mis en place ; et validé par les autorités sanitaires ».
L’ouverture des frontières de l’Algérie et la reprise des vols retiennent de nouveau l’attention. Telle chose, selon le média oranais, après les récentes déclarations du directeur de l’Institut Pasteur. Le responsable de cet organisme a porté un jugement positif sur la situation sanitaire présente dans notre pays.
Pour mémoire, le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, tente de dédramatiser en soulignant que l’Algérie est loin d’être le seul pays ; dont les frontières sont restées closes. Le membre du gouvernement met en garde contre une tendance à la précipitation. Pour lui, il en vient de la crédibilité même de l’État. Le membre du Comité scientifique, Bekkat Berkani, penche, lui aussi, du côté de la prudence.
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