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samedi, 20 avril 2024
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Algérie : 9.000 milliards du marché noir pour faire face au Coronavirus ?

Publié le

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AlgérieLe recours à la planche à billets et à l’endettement pour contourner l’érosion des réserves de change et des déficits de la balance de paiement, et à lutter contre le Coronavirus; sont de « fausses solutions » allant à l’encontre de l’intérêt du citoyen et de l’État, en raison de leurs répercussions néfastes à court terme; indiquent des spécialistes. Ils préconisent la récupération de l’argent circulant dans le marché noir en Algérie pour faire face à la crise sanitaire du Covid-19.

Parmi ceux-ci, opposés à la recommandation du Forum des chefs d’entreprise qui propose le recours à la planche à billets pour faire face à la la double crise sanitaire et pétrolière, soutenir le pouvoir d’achat et payer les salaires des travailleurs libérés en raison de l’épidémie, on trouve Saïd Mansour; président du Club Économique Algérien (CEA); qui préconise, par le biais d’une publication sur le site officiel de son organisation et pour l’obtention des mêmes objectifs, la récupération des 9.000 milliards de dinars algériens; circulant sur les circuits du marché noir en Algérie.

« Il est temps qu’une décision courageuse soit prise pour injecter ces sommes dans les circuits officiels des institutions bancaires pour qu’elles traitent avec »; déclare-t-il en estimant notamment que « l’État devrait profiter de la crise épidémique pour ressusciter l’économie; d’autant plus que de nombreux pays du monde après la fin de cette pandémie adopteront de nouvelles stratégies, pour bâtir l’économie et compteront sur les PME; dans leurs industries, pharmaceutique en particulier ».

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L’avis d’Ahmed Zeghdar, membre de la Commission des finances et du budget de l’APN, converge avec celui évoqué plus haut en soulignant; dans un entretien accordé le 12 avril au quotidien arabophone Echorouk; la nécessité de récupérer les fonds en dehors des cadres bancaires, pour affronter l’épidémie du Covid-19, et révèle; qu’il y a plus de 50 milliards de dollars sur le marché noir répartis sur l’épargne et le commerce non autorisé ».

La finance islamique, un modèle attractif ?

Les deux personnalités susmentionnées paraissent être d’accord une nouvelle fois, et cela à propos des dispositions à prendre pour attirer le plus grand nombre d’algériens, sans risque d’exclure certaines catégories; vers le système bancaire pour y déposer plus souvent leurs ressources financières.

« La banque islamique est une alternative, assure dans ce sillage le responsable du CEA; pour ceux qui ne veulent pas traiter de manière traditionnelle; étant donné que la banque islamique sera une bonne porte pour l’économie nationale en attirant tous les segments à déposer leur argent dans les banque ».

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Le parlementaire pense la même chose et appuyant qu’il est urgent « de se diriger vers le modèle bancaire basé sur la finance islamique; la numérisation de tous les secteurs, en particulier la finance et le commerce, et l’adoption des services financiers islamiques et le rétablissement de la confiance dans les institutions financières; en contournant la bureaucratie stérile et en évitant de peser trop de pression sur les épargnants ».

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