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mardi, 16 avril 2024
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Pourquoi l’Algérie ne recourra pas à la planche à billets : Un expert répond

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Algérie – L’expert en économie et finances, Omar Berkouk, revient, dans l’une de ses sorties médiatiques, sur le recours à la planche à billets en Algérie et son impact dans les circonstances actuelles.

En effet, lors d’un entretien accordé au média électronique, Algérie Eco, ce dimanche 04 avril 2021, l’expert économique et financier, Omar Berkouk, est revenu sur de nombreux sujets, dont la crise sanitaire qui a fortement impacté la situation économique du pays, mais aussi sur les solutions à entreprendre, notamment le recours à la planche à billets en Algérie.

Dans le détail, le spécialiste a précisé qu’avec des déficits aussi importants enregistrés depuis 2014, et qui ne cessent de s’accumuler, en particulier en ces temps de crise sans précédent, il devient inévitable de recourir à la planche à billets dans notre pays. Il s’agit d’un déficit budgétaire qui avoisine les 14.000 milliards de dinars.

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Selon le même locuteur, cette crise serait due au fait que les recettes fiscales pétrolières et ordinaires sont en baisse. Mais à l’opposé, le gouvernement ne peut pas réduire le budget de fonctionnement par rapport aux données économiques et sociales. De ce fait, dans un tel contexte, les déficits sont prêts à durer dans le temps et la crise de liquidités à étouffer davantage la situation économique du pays.

Le gouvernement algérien devra mettre en place un plan pour la relance économique

En donnant plus de précisions sur le sujet de la planche à billets, le financier a indiqué que plusieurs pays occidentaux ont eu recours à cette solution. Cela, avec l’appui des différentes Banques Centrales étrangères. En particulier, après l’impact observé sur leurs économies, même les plus fortes, à la suite de la crise sanitaire.

Toutefois, pour l’Algérie, Omar Berkouk a déclaré qu’il faudrait d’abord procéder à la division des dépenses, selon le type. Les dépenses internes en monnaie nationale et les dépenses externes, celles faites en devises étrangères. Pour ce qui est de la première catégorie, le gouvernement devra mettre en place certaines réformes. Cela, dans le but d’attirer l’épargne thésaurisée dans le circuit formel de l’économie. Mais aussi lutter contre le marché parallèle.

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Cependant, s’agissant de la deuxième catégorie de dépenses, celle en devises étrangères, l’Etat algérien devra notamment fixer une stratégie. Et ce, dans le but de déterminer quels sont les secteurs prioritaires pour relancer l’économie nationale. Ainsi, ouvrir le champ aux partenaires étrangers afin de venir investir en Algérie; en détenant le contrôle et bénéficiant de la majorité du capital.

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