14.9 C
Alger
14.9 C
Alger
vendredi, 4 octobre 2024
- Publicité -
AccueilÉconomieÉnergieAlgérie : Recourir au gaz de schiste est envisageable, selon Attar

Algérie : Recourir au gaz de schiste est envisageable, selon Attar

Publié le

- Publicité -

Algérie – L’option d’exploiter le gaz de schiste gagne du terrain et devient de plus en plus concevable dans le cas de l’Algérie, en prenant en considération le prix du pétrole qui, présentement, gravite autour de 46 dollars le baril, ce qui demeure insuffisant pour garantir la réussite de notre sécurité énergétique interne, d’après Attar.

Un article du Soir d’Algérie, paru ce lundi, a repris les déclarations, sur entre autres le recours au gaz de schiste, du ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, faites dans l’émission LSA direct (mise en ligne aujourd’hui) ; dont il était l’invité jeudi dernier. Abdelmadjid Attar a indiqué qu’en dépit de la stabilisation enregistrée de la moyenne du cours du brut par baril ; pendant ces derniers jours, « nous avons besoin en réalité qu’il se maintienne à un niveau de 60 dollars minimum ; sur une période de deux ans ».

L’intervenant souligne, par conséquent, que nul n’est capable de certifier que dans 10 ans, notre transition économique sera couronnée de succès. D’après lui, si d’ici 2030, l’équilibre entre transition énergétique, énergie renouvelable, économie d’énergie… etc n’est pas mis au point, « on va devoir recourir au gaz de schiste».

- Publicité -

Cependant, le ministre Attar note que cette ressource « n’est pas une rente » ; et qu’elle ne sert que d’appoint à la sécurité énergétique après 10 ans. Le ministre estime, d’autre part, que la réduction de la rente est essentielle. On doit penser véritablement à créer de la valeur ; en dehors des hydrocarbures. Des secteurs comme l’agriculture ; ou l’industrie peuvent répondre à cette nécessité.

La transition énergétique freinée en Algérie ?

Par ailleurs, l’invité de l’émission d’actualités du Soir d’Algérie a abordé la hausse de la consommation interne en énergie. En prenant en compte le fait que notre potentiel d’exploitation ; et d’exportation reste faible, le responsable a évoqué la nouvelle loi sur les hydrocarbures 19-13. Cette dernière était pratiquement votée en 2019 ; rappellent les mêmes propos.

En revanche, son entrée en vigueur se fait toujours attendre. La loi est prête, par contre l’application des 43 textes ; qui la composent n’est guère d’actualité à ce jour ; fait remarquer le ministre Attar. C’est certainement, l’une des failles profondes ; qui tend à ralentir la transition énergétique, conclu-t-il à ce registre.

Derniers articles

Nos lecteurs ont lu aussi

A découvrir

- Publicité -