3.9 C
Alger
3.9 C
Alger
jeudi, 25 avril 2024
- Publicité -
AccueilÉconomieAutomobileAlgérie : Rebrab salue le retour de l'importation de voitures neuves

Algérie : Rebrab salue le retour de l’importation de voitures neuves

Publié le

- Publicité -

Algérie – Le vice-président du complexe Cevital et chef de son pôle automobile, Omar Rebrab, considère de bon œil la décision, du gouvernement algérien, de permettre au concessionnaires nationaux de reprendre l’importation des voitures neuves, et soutient par la même occasion, l’annulation du système préférentiel d’importation SKD et CKD.

En effet, le deuxième homme de Cevital après son père Issad Rebrab, Omar en l’occurrence, a salué la décision gouvernementale; annoncée ce dimanche 10 mai, autorisant les concessionnaires à importer les voitures neuves; et supprimant le système préférentiel d’importation de pièces détachées SKD et CKD, pour le montage de véhicules dans notre pays; rapporte le quotidien algérien El Bilad dans son édition du 12 mai.

Omar Rebrab a déclaré qu’aujourd’hui, il faudrait attendre les conditions que fixera le ministère de l’Industrie et des Mines; exigeant dans ce contexte que le gouvernement accorde les marques commerciales à leurs véritables propriétaires qui les importaient déjà auparavant. « Nous avons beaucoup investi depuis de nombreuses années. »; a-t-il rappelé pour prévenir des méfaits de l’attribution des marques de voitures à importer en excluant leurs anciens détenteurs.

- Publicité -

Il convient de rappeler que les droits de douanes et autres taxes à payer; imposés aux concessionnaires ré-autorisés par le gouvernement à importer les voitures neuves; doubleraient les prix des véhicules sur le marché national; selon l’avis d’une multitude de spécialistes du domaine économique.

Quid des véhicules autres que touristiques ?

Il est utile de souligner que Hyundai Motor Algérie a annoncé en janvier dernier la reprise de son activité dans notre pays et le début du service après-vente et de distribution des pièces détachées. Dans ce contexte, Omar Rebrab, qui représente l’entreprise coréenne en Algérie, a déclaré à l’époque que le plan d’action serait progressivement dévoilé.

En revanche, l’interlocuteur du journal arabophone s’est demandé « si la décision du gouvernement ne concernait que les véhicules touristiques »; alors dans ce cas-là, quel est le sort qui sera réservé aux bus et aux camions » ? Le ministère de l’Industrie répondra là-dessus; estime-t-il par ailleurs.

- Publicité -

Le montage automobile en Algérie : une « fausse industrie »

D’autre part, le lancement d’usines de montage automobile en Algérie est qualifié, par l’orateur du titre de la presse écrite; de fausse politique de fabrication ayant coûté beaucoup au Trésor public, et à laquelle le Complexe a refusé de prendre part depuis le début déjà; car il aspire à ce qui est carrément contraire à cela, à savoir une réelle industrie.

L’actuel ministre de l’industrie Ferhat Aït Ali a lui-même dénoncé cette activité présentée au départ comme une perspective d’avenir valable pour relancer la fabrication des voitures en Algérie. Avant beaucoup d’autres hauts fonctionnaires; Ait Ali s’est prononcé sur l’affaire qu’il a décrite en employant le mot « arnaque » afin de signifier à quel point cela était grave.

Les experts évoquent dans ce sillage 50 milliards de dollars qui se sont complètement évaporés suite à la politique menée par l’un des prédécesseurs de Ferhat Ait Ali; c’est-à-dire l’ex-ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb. Celui-ci est poursuivi par la justice algérienne pour des faits liés à corruption. Présentement, l’homme se trouve en cavale à l’extérieur du pays.

- Publicité -

Derniers articles

- Publicité -

Nos lecteurs ont lu aussi

- Publicité -

A découvrir

- Publicité -
- Publicité -