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mardi, 16 avril 2024
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Algérie : « Rebrab pouvait faire un effort pour le mois du ramadan », selon Allal

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Algérie – En débattant autour de la « crise » de l’huile de table sur un plateau de télévision, le journaliste Mohamed Allal pense que le fondateur du groupe Cevital, Issad Rebrab, pouvait faire un effort « personnel » en faisant baisser les prix durant le mois du ramadan 2021.  

Tout est allé crescendo à l’approche du mois de jeûne. Tout d’abord, de longues files ont commencé à se former devant les commerces, provoquant la cohue dans les rayons pour que ce produit de large consommation finisse par disparaître des étrangères. Alors que tout porte à croire qu’une « crise » de l’huile de table sévit en Algérie, Mohamed Allal estime que Rebrab pouvait la résoudre en faisant baisser les prix durant le ramadan 2021.   

C’est en effet ce qu’il a, plus au moins, indiqué sur le plateau de Sra Ma Sra ce jeudi 25 mars 2021. Aux yeux du journaliste algérien, Issad Rebrab qui est « un grand homme d’affaires » devait « sentir la situation sociale des citoyens » frappés par la crise et ayant un porte-monnaie, souvent modeste. 

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| Lire aussi : Algérie : Rezig veut criminaliser l’usage de langue autre qu’arabe dans les commerces

Selon lui, il faut que Rebrab voie les choses d’un angle purement « social, et non pas économique ». Un homme d’affaires « ne doit pas agir dans son propre intérêt seulement, surtout durant un mois sacré », pense-t-il. Issad Rebrab « sait que l’huile de table est un produit de large consommation », ajoute-t-il par la suite. 

En définitive, Allal pense que le gérant du conglomérat Cevital avait le pouvoir de couper toutes les scènes d’empoignade qui ont eu lieu dans de nombreux commerces du pays entre les consommateurs qui voulaient se doter d’une bouteille d’huile, deux ou plus dans certains cas dans le but de parer à toute éventuelle pénurie

| Sujet connexe : Disponibilité de l’huile de table en Algérie : Les promesses de Rezig

De l’avis du journaliste du quotidien El Khabar, Rebrab aurait pu baisser ses chiffres d’affaires en aidant les citoyens en ces temps. Une réflexion qui n’a pas plu à Hassan Moali. Présent également sur le plateau, le journaliste n’a pas lésiné sur ses mots pour manifester son opposition à l’égard des propos tenus par son homologue. 

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« La production de l’huile ne s’est pas arrêtée. La crise concerne uniquement les détaillants. En quoi serait Rebrab responsable alors ? », s’insurge-t-il. « Je ne suis pas en train de le défendre, mais la question de l’huile est purement économique. Les prix du soja et du tournesol ont augmenté dans les marchés internationaux », fait-il remarquer. 

« Il ne faut pas dire à un homme d’affaires de baisser ses prix et de dégrader sa rentabilité », argue-t-il. « La production n’a pas changé. Il ne peut pas vendre moins cher, puisque les autres marques ont les mêmes prix ! », conclut-il.

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